Cest une demeure cossue situĂ©e en plein coeur d'un parc arborĂ©, Ă  quelques centaines de mĂštres du centre-ville de Pau. RachetĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle par un richissime AmĂ©ricain, la Avecune sĂ©lection de 2 Ɠuvres issues de collections particuliĂšres et de musĂ©es sud-africains et europĂ©ens, ce livre propose une dĂ©couverte des civilisations traditionnelles d’Afrique du Sud, celle des Zoulous, celles aussi d’autres cultures moins connues Ilssont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă  cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var (sud de la France). DĂ©sormais, la « Place de la libertĂ© » s’appelle la « Place des libĂ©rateurs Lesjours se suivirent et les rĂ©giments succĂ©dĂšrent aux rĂ©giments, sans nombre et sans fin. Pendant ce temps Ă  Chamlion, au Gravier, Ă  BĂšcherelle et dans le fond de la vallĂ©e, depuis le moulin de la Forge jusqu’à celui des Bruts, tout Ă©tait calme : pas un seul ennemi n’avait Ă©tĂ© aperçu dans la rĂ©gion, et c’est Ă  peine si on entendait au loin des rumeurs inquiĂ©tantes. PetitevidĂ©o WTF sur laquelle moi et ma femelle de cousin, on chante sur les rĂ©giments d'Afrique! Oui je sais c'est n'importe quoi! Bon visionnage! Vay Tiền Nhanh Ggads. CĂŽte d'Ivoire 16 aoĂ»t 2022Trois ans de vide laissĂ© par Dj Arafat, ses fans divisĂ©s dans la commĂ©morationAbidjan © 2022 Afriquinfos- Trois ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de DJ Arafat, le chanteur reste encore dans les mĂ©moires en [
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Le pays compte de grandes populations de musulmans, de chrĂ©tiens principalement catholiques romains et de diverses religions sa colonisation par les EuropĂ©ens, la CĂŽte d’Ivoire abritait plusieurs États, dont Gyaaman, l’Empire Kong et BaoulĂ©. La rĂ©gion est devenue un protectorat de la France en 1843 et a Ă©tĂ© consolidĂ©e en tant que colonie française en 1893 au milieu de la ruĂ©e europĂ©enne pour l’Afrique. Elle a obtenu son indĂ©pendance en 1960, dirigĂ©e par FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, qui a dirigĂ© le pays jusqu’en 1993. Relativement stable par rapport aux normes rĂ©gionales, la CĂŽte d’Ivoire a Ă©tabli des liens politiques et Ă©conomiques Ă©troits avec ses voisins ouest-africains tout en maintenant des relations Ă©troites avec l’Occident , en particulier la France. La CĂŽte d’Ivoire a connu un coup d’État en 1999 et deux guerres civiles pour des motifs religieux, d’abord entre 2002 et 2007 et de nouveau en 2010-2011. En 2000, le pays a adoptĂ© une nouvelle constitution. La CĂŽte d’Ivoire est une rĂ©publique dotĂ©e d’un fort pouvoir exĂ©cutif confiĂ© Ă  son prĂ©sident. GrĂące Ă  la production de cafĂ© et de cacao, le pays Ă©tait une puissance Ă©conomique en Afrique de l’Ouest dans les annĂ©es 60 et 70, bien qu’il ait traversĂ© une crise Ă©conomique dans les annĂ©es 80, contribuant Ă  une pĂ©riode de troubles politiques et sociaux. Ce n’est que vers 2014 que le produit intĂ©rieur brut a de nouveau atteint le niveau de son pic dans les annĂ©es 70. Au 21e siĂšcle, l’économie ivoirienne a Ă©tĂ© largement basĂ©e sur le marchĂ©, et elle dĂ©pend encore fortement de l’agriculture, la production de cultures de rente des petits exploitants Ă©tant de la CĂŽte d’IvoireMigration terrestreLa premiĂšre prĂ©sence humaine en CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© difficile Ă  dĂ©terminer car les restes humains n’ont pas Ă©tĂ© bien prĂ©servĂ©s dans le climat humide du pays. Cependant, des fragments d’armes et d’outils rĂ©cemment trouvĂ©s en particulier, des haches polies coupĂ©es dans le schiste et des restes de cuisine et de pĂȘche ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme une indication possible d’une grande prĂ©sence humaine pendant la pĂ©riode du PalĂ©olithique supĂ©rieur 15 000 Ă  10 000 avant JC. ou au minimum, la pĂ©riode nĂ©olithique. Les premiers habitants connus de la CĂŽte d’Ivoire ont laissĂ© des traces Ă©parses sur tout le territoire. Les historiens pensent qu’ils ont tous Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s ou absorbĂ©s par les ancĂȘtres des habitants indigĂšnes actuels, qui ont migrĂ© vers le sud dans la rĂ©gion avant le 16e siĂšcle. Ces groupes comprenaient les EhotilĂ© Aboisso, Kotrowou Fresco, ZĂ©hiri Grand Lahou, Ega et DiĂšs Divo. PĂ©riodes prĂ©-islamique et islamique La premiĂšre histoire enregistrĂ©e apparaĂźt dans les chroniques des commerçants nord-africains berbĂšres, qui, dĂšs les premiers temps romains, ont menĂ© un commerce de caravanes Ă  travers le Sahara en sel, esclaves, or et autres marchandises. Les terminaux sud des routes commerciales transsahariennes Ă©taient situĂ©s Ă  la lisiĂšre du dĂ©sert, et Ă  partir de lĂ , le commerce complĂ©mentaire s’étendait jusqu’au sud jusqu’à la lisiĂšre de la forĂȘt tropicale. Les terminaux les plus importants, DjennĂ©, Gao et Tombouctou, sont devenus de grands centres commerciaux autour desquels les grands empires soudanais se sont dĂ©veloppĂ©s. En contrĂŽlant les routes commerciales avec leurs puissantes forces militaires, ces empires ont pu dominer les États voisins. Les empires soudanais sont Ă©galement devenus des centres d’éducation islamique. L’islam a Ă©tĂ© introduit dans l’ouest du Soudan par des commerçants musulmans berbĂšres d’Afrique du Nord; il s’est propagĂ© rapidement aprĂšs la conversion de nombreux dirigeants importants. À partir du 11Ăšme siĂšcle, Ă©poque Ă  laquelle les dirigeants des empires soudanais avaient embrassĂ© l’islam, il s’est propagĂ© vers le sud dans les rĂ©gions nord de la CĂŽte d’Ivoire contemporaine. L’Empire du Ghana, le plus ancien des empires soudaniques, a prospĂ©rĂ© dans la rĂ©gion englobant l’actuel sud-est de la Mauritanie et le sud du Mali entre le IVe et le XIIIe siĂšcle. Au sommet de sa puissance au XIe siĂšcle, ses royaumes s’étendaient de l’ocĂ©an Atlantique Ă  Tombouctou. AprĂšs le dĂ©clin du Ghana, l’Empire du Mali est devenu un puissant État musulman, qui a atteint son apogĂ©e au dĂ©but du 14e siĂšcle. Le territoire de l’empire du Mali en CĂŽte d’Ivoire Ă©tait limitĂ© Ă  l’angle nord-ouest autour d’OdiennĂ©. Son lent dĂ©clin Ă  partir de la fin du XIVe siĂšcle a fait suite Ă  une discorde interne et Ă  des rĂ©voltes d’États vassaux, dont l’un, Songhai, a prospĂ©rĂ© en tant qu’empire entre le XIVe et le XVIe siĂšcle. Songhai a Ă©galement Ă©tĂ© affaibli par la discorde interne, qui a conduit Ă  une guerre entre factions. Cette discorde a stimulĂ© la plupart des migrations vers le sud en direction de la ceinture forestiĂšre. La forĂȘt tropicale dense qui couvre la moitiĂ© sud du pays, a créé des barriĂšres aux organisations politiques Ă  grande Ă©chelle qui avaient vu le jour dans le nord. Les habitants vivaient dans des villages ou des grappes de villages ; leurs contacts avec le monde extĂ©rieur ont Ă©tĂ© filtrĂ©s par les commerçants longue distance. Les villageois vivaient de l’agriculture et de la moderne prĂ©-europĂ©enneCinq États importants ont prospĂ©rĂ© en CĂŽte d’Ivoire au cours de la pĂ©riode prĂ©-europĂ©enne du dĂ©but de la modernitĂ©. L’empire musulman de Kong a Ă©tĂ© Ă©tabli par les Jola au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle dans la rĂ©gion centre-nord habitĂ©e par les SĂ©noufo, qui avaient fui l’islamisation sous l’empire du Mali. Bien que Kong soit devenu un centre prospĂšre d’agriculture, de commerce et d’artisanat, la diversitĂ© ethnique et la discorde religieuse ont progressivement affaibli le royaume. En 1895, la ville de Kong serait mise Ă  sac et conquise par Samori Ture de l’empire Wassoulou. Le royaume d’Abron de Gyaaman a Ă©tĂ© Ă©tabli au 17Ăšme siĂšcle par un groupe Akan, l’Abron, qui avait fui la confĂ©dĂ©ration Ashanti en dĂ©veloppement d’Asanteman dans l’actuel Ghana. Depuis leur colonie au sud de Bondoukou, les Abron ont progressivement Ă©tendu leur hĂ©gĂ©monie sur le peuple Dyula Ă  Bondoukou, qui Ă©taient des arrivĂ©es rĂ©centes de la ville marchande de Begho. Bondoukou est devenu un important centre de commerce et d’islam. Les Ă©rudits coraniques du royaume ont attirĂ© des Ă©tudiants de toutes les rĂ©gions de l’Afrique de l’Ouest. Au milieu du XVIIe siĂšcle dans le centre-est de la CĂŽte d’Ivoire, d’autres groupes Akan fuyant l’Asante ont Ă©tabli un royaume BaoulĂ© Ă  Sakasso et deux royaumes Agni, IndĂ©niĂ© et Sanwi. Les BaoulĂ©, comme les Ashanti, ont dĂ©veloppĂ© une structure politique et administrative hautement centralisĂ©e sous trois dirigeants successifs. Il s’est finalement divisĂ© en chefferies plus petites. MalgrĂ© l’éclatement de leur royaume, les BaoulĂ© rĂ©sistent fortement Ă  l’asservissement français. Les descendants des dirigeants des royaumes Agni ont tentĂ© de conserver leur identitĂ© distincte longtemps aprĂšs l’indĂ©pendance de la CĂŽte d’Ivoire; aussi tard qu’en 1969, les Sanwi ont tentĂ© de se dĂ©tacher de la CĂŽte d’Ivoire et de former un royaume indĂ©pendant. Le roi actuel de Sanwi est Amon N’Douffou V depuis 2005. Etablissement de la rĂšgle françaiseLes premiers postes en CĂŽte d’Ivoire comprenaient un Ă  Assinie et un autre Ă  Grand Bassam, qui devint la premiĂšre capitale de la colonie. Les traitĂ©s prĂ©voyaient la souverainetĂ© française au sein des postes, et des privilĂšges commerciaux en Ă©change d’honoraires ou de coutumes payĂ©s annuellement aux chefs locaux pour l’utilisation des terres. L’arrangement n’était pas entiĂšrement satisfaisant pour les Français, car les Ă©changes Ă©taient limitĂ©s et des malentendus sur les obligations conventionnelles Ă©taient souvent apparus. NĂ©anmoins, le gouvernement français a maintenu les traitĂ©s dans l’espoir de dĂ©velopper le commerce. La France souhaitait Ă©galement maintenir une prĂ©sence dans la rĂ©gion pour endiguer l’influence croissante des Britanniques le long des cĂŽtes du golfe de GuinĂ©e. Les Français ont construit des bases navales pour Ă©loigner les commerçants non français et ont commencĂ© une pacification systĂ©matique de l’intĂ©rieur pour arrĂȘter les raids sur leurs colonies. Ils n’y sont parvenus qu’aprĂšs une longue guerre dans les annĂ©es 1890 contre des membres de la tribu Mandinka, principalement de Gambie. Cependant, les raids des BaoulĂ© et d’autres tribus orientales se sont poursuivis jusqu’en 1917. [citation nĂ©cessaire] La dĂ©faite de la France dans la guerre franco-prussienne en 1871 et l’annexion subsĂ©quente par l’Allemagne de la province française d’Alsace-Lorraine ont amenĂ© le gouvernement français Ă  abandonner ses ambitions coloniales et Ă  retirer ses garnisons militaires de ses postes de traite ouest-africains, les laissant dans les soins des commerçants rĂ©sidents. Le poste de traite de Grand Bassam en CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  un expĂ©diteur marseillais, Arthur Verdier, qui en 1878 a Ă©tĂ© nommĂ© rĂ©sident de l’établissement de CĂŽte d’Ivoire. En 1886, pour appuyer ses prĂ©tentions d’occupation effective, la France reprend Ă  nouveau le contrĂŽle direct de ses postes de traite cĂŽtiers ouest-africains et se lance dans un programme accĂ©lĂ©rĂ© d’exploration Ă  l’intĂ©rieur. En 1887, le lieutenant Louis Gustave Binger a commencĂ© un voyage de deux ans qui a traversĂ© des parties de l’intĂ©rieur de la CĂŽte d’Ivoire. À la fin du voyage, il avait conclu quatre traitĂ©s Ă©tablissant des protectorats français en CĂŽte d’Ivoire. Toujours en 1887, l’agent de Verdier, Marcel Treich-LaplĂšne, nĂ©gocia cinq accords supplĂ©mentaires qui Ă©tendirent l’influence française des eaux d’amont du bassin du fleuve Niger Ă  travers la CĂŽte d’Ivoire. Époque coloniale françaiseÀ la fin des annĂ©es 1880, la France avait Ă©tabli le contrĂŽle des rĂ©gions cĂŽtiĂšres de la CĂŽte d’Ivoire et, en 1889, la Grande-Bretagne a reconnu la souverainetĂ© française dans la rĂ©gion. La mĂȘme annĂ©e, la France nomme Treich-LaplĂšne gouverneur en titre du territoire. En 1893, la CĂŽte d’Ivoire est devenue une colonie française et le capitaine Binger a Ă©tĂ© nommĂ© gouverneur. Des accords avec le LibĂ©ria en 1892 et avec la Grande-Bretagne en 1893 ont dĂ©terminĂ© les limites est et ouest de la colonie, mais la limite nord n’a Ă©tĂ© fixĂ©e qu’en 1947 en raison des efforts du gouvernement français pour attacher des parties de la Haute-Volta aujourd’hui Burkina Faso et Soudan français aujourd’hui Mali en CĂŽte d’Ivoire pour des raisons Ă©conomiques et administratives. L’objectif principal de la France Ă©tait de stimuler la production des exportations. Des cultures de cafĂ©, de cacao et d’huile de palme ont rapidement Ă©tĂ© plantĂ©es le long de la cĂŽte. La CĂŽte d’Ivoire s’est distinguĂ©e comme le seul pays d’Afrique de l’Ouest avec une population importante de colons; ailleurs en Afrique occidentale et centrale, les Français et les Britanniques Ă©taient en grande partie des bureaucrates. En consĂ©quence, les citoyens français possĂ©daient un tiers des plantations de cacao, de cafĂ© et de bananes et ont adoptĂ© le systĂšme local de travail au long des premiĂšres annĂ©es de la domination française, des contingents militaires français ont Ă©tĂ© envoyĂ©s Ă  l’intĂ©rieur des terres pour Ă©tablir de nouveaux postes. Une partie de la population indigĂšne et des anciens propriĂ©taires d’esclaves ont rĂ©sistĂ© aux colons français. Parmi ceux qui ont offert la plus grande rĂ©sistance, Samori Ture, qui dans les annĂ©es 1880 et 1890 a conquis ses voisins, rĂ©tabli l’esclavage et fondĂ© l’Empire Wassoulou, qui s’étendait sur de grandes parties de l’actuelle GuinĂ©e, du Mali, du Burkina Faso et de la CĂŽte d’Ivoire. La grande armĂ©e bien Ă©quipĂ©e de Samori Ture, qui pouvait fabriquer et rĂ©parer ses propres armes Ă  feu, a attirĂ© un certain soutien dans toute la rĂ©gion de la part de chefs qui cherchaient Ă  affronter les deux parties. Les Français ont rĂ©pondu Ă  l’expansion et Ă  la conquĂȘte de Samori Ture par des pressions militaires. Les campagnes françaises contre Samori Ture, qui rencontrent une plus grande rĂ©sistance que d’habitude dans les guerres tribales, s’intensifient au milieu des annĂ©es 1890 jusqu’à sa capture en 1898 et la dissolution de son empire. L’imposition par la France d’une taxe d’entrĂ©e en 1900 pour soutenir le programme de travaux publics de la colonie a provoquĂ© des protestations inattendues. Beaucoup d’Ivoiriens considĂ©raient la taxe comme une violation des traitĂ©s de protectorat parce qu’ils estimaient que la France exigeait l’équivalent d’un coutume des rois locaux, plutĂŽt que l’inverse. Beaucoup, en particulier Ă  l’intĂ©rieur, considĂ©raient Ă©galement la taxe comme un symbole humiliant de soumission. En 1905, les Français ont officiellement aboli l’esclavage dans la majeure partie de l’Afrique occidentale française. De 1904 Ă  1958, la CĂŽte d’Ivoire faisait partie de la FĂ©dĂ©ration de l’Afrique de l’Ouest française. C’était une colonie et un territoire d’outre-mer sous la TroisiĂšme RĂ©publique. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la France a organisĂ© des rĂ©giments de CĂŽte d’Ivoire pour combattre en France et les ressources des colonies ont Ă©tĂ© rationnĂ©es de 1917 Ă  1919. Quelque 150 000 hommes ivoiriens sont morts pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Jusqu’à la pĂ©riode qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, les affaires gouvernementales en Afrique occidentale française Ă©taient administrĂ©es depuis Paris. La politique de la France en Afrique de l’Ouest se reflĂšte principalement dans sa philosophie d’association», ce qui signifie que tous les Africains de CĂŽte d’Ivoire sont officiellement des sujets» français, mais sans droit de reprĂ©sentation en Afrique ou en politique coloniale française intĂšgre des notions d’assimilation et d’association. BasĂ©e sur la supĂ©rioritĂ© supposĂ©e de la culture française, dans la pratique, la politique d’assimilation signifiait l’extension de la langue, des institutions, des lois et des coutumes françaises aux colonies. La politique d’association affirmait Ă©galement la supĂ©rioritĂ© des Français dans les colonies, mais elle impliquait diffĂ©rentes institutions et systĂšmes de lois pour le colonisateur et le colonisĂ©. Dans le cadre de cette politique, les Africains de CĂŽte d’Ivoire ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  conserver leurs propres coutumes dans la mesure oĂč elles Ă©taient compatibles avec les intĂ©rĂȘts français, comme l’abolition rĂ©cente de la traite nĂ©griĂšre. Une Ă©lite indigĂšne formĂ©e Ă  la pratique administrative française formait un groupe intermĂ©diaire entre Français et Africains. AprĂšs 1930, un petit nombre d’Ivoiriens occidentalisĂ©s ont obtenu le droit de demander la nationalitĂ© française. La plupart des Ivoiriens, cependant, Ă©taient classĂ©s comme sujets français et Ă©taient rĂ©gis par le principe d’association. En tant que sujets de la France, les autochtones n’appartenant pas Ă  l’élite civilisĂ©e susmentionnĂ©e n’avaient aucun droit politique. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s pour travailler dans les mines, dans les plantations, en tant que porteurs et sur des projets publics dans le cadre de leur responsabilitĂ© fiscale. Ils devaient servir dans l’armĂ©e et Ă©taient soumis Ă  l’indigĂ©nat, un systĂšme de droit distinct. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le rĂ©gime de Vichy est restĂ© sous contrĂŽle jusqu’en 1942, lorsque les troupes britanniques ont envahi sans grande rĂ©sistance. Winston Churchill a rendu le pouvoir aux membres du gouvernement provisoire du gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle. En 1943, les AlliĂ©s avaient rendu l’Afrique de l’Ouest française aux Français. La ConfĂ©rence de Brazzaville de 1944, la premiĂšre AssemblĂ©e constituante de la QuatriĂšme RĂ©publique en 1946, et la gratitude de la France pour la loyautĂ© africaine pendant la Seconde Guerre mondiale, ont conduit Ă  de profondes rĂ©formes gouvernementales en 1946. La citoyennetĂ© française a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  tous les sujets » africains, le le droit de s’organiser politiquement a Ă©tĂ© reconnu et diverses formes de travail forcĂ© ont Ă©tĂ© abolies. Entre les annĂ©es 1944-1946, de nombreuses confĂ©rences nationales et assemblĂ©es constituantes ont eu lieu entre le rĂ©gime français de Vichy et les gouvernements provisoires de CĂŽte d’Ivoire. Des rĂ©formes gouvernementales ont Ă©tĂ© mises en place Ă  la fin de 1946, qui ont accordĂ© la nationalitĂ© française Ă  tous les sujets » africains sous le contrĂŽle colonial des 1958, les gouverneurs nommĂ©s Ă  Paris administraient la colonie de CĂŽte d’Ivoire, en utilisant un systĂšme d’administration directe et centralisĂ©e qui laissait peu de place Ă  la participation ivoirienne Ă  l’élaboration des politiques. Alors que les administrations coloniales britanniques ont adoptĂ© des politiques de division et de gouvernement ailleurs, appliquant des idĂ©es d’assimilation uniquement Ă  l’élite Ă©duquĂ©e, les Français souhaitaient s’assurer que la petite mais influente Ă©lite Ă©tait suffisamment satisfaite du statu quo pour s’abstenir de tout sentiment anti-français. Bien que fortement opposĂ©s aux pratiques associatives, les Ivoiriens instruits pensaient qu’ils parviendraient Ă  l’égalitĂ© avec leurs pairs français par l’assimilation plutĂŽt que par une indĂ©pendance totale de la France. Cependant, aprĂšs la mise en Ɠuvre de la doctrine de l’assimilation Ă  travers les rĂ©formes d’aprĂšs-guerre, les dirigeants ivoiriens ont rĂ©alisĂ© que mĂȘme l’assimilation impliquait la supĂ©rioritĂ© des Français sur les Ivoiriens. Certains d’entre eux pensaient que la discrimination et l’inĂ©galitĂ© politique ne prendraient fin qu’avec l’indĂ©pendance; d’autres pensaient que le problĂšme de la division entre la culture tribale et la modernitĂ© se HouphouĂ«t-Boigny, fils d’un chef baoulĂ©, est devenu le pĂšre de l’indĂ©pendance de la CĂŽte d’Ivoire. En 1944, il a formĂ© le premier syndicat agricole du pays pour les producteurs de cacao africains comme lui. Furieux que la politique coloniale favorise les propriĂ©taires de plantations français, les membres du syndicat se sont unis pour recruter des travailleurs migrants pour leurs propres exploitations. HouphouĂ«t-Boigny a rapidement pris de l’importance et en moins d’un an a Ă©tĂ© Ă©lu au Parlement français Ă  Paris. Un an plus tard, les Français ont aboli le travail forcĂ©. HouphouĂ«t-Boigny a Ă©tabli une relation forte avec le gouvernement français, exprimant la conviction que la CĂŽte d’Ivoire bĂ©nĂ©ficierait de la relation, ce qu’elle a fait pendant de nombreuses annĂ©es. La France l’a nommĂ© ministre, le premier Africain Ă  devenir ministre dans un gouvernement europĂ©en. Un tournant dans les relations avec la France a Ă©tĂ© atteint avec la loi de 1956 sur la rĂ©forme de l’outre-mer, qui a transfĂ©rĂ© un certain nombre de pouvoirs de Paris aux gouvernements territoriaux Ă©lus de l’Afrique occidentale française et a Ă©galement supprimĂ© les inĂ©galitĂ©s de vote restantes. En 1958, la CĂŽte d’Ivoire est devenue un membre autonome de la CommunautĂ© française, qui avait remplacĂ© l’Union française. A l’indĂ©pendance 1960, le pays Ă©tait facilement le plus prospĂšre de l’Afrique de l’Ouest française, contribuant Ă  plus de 40% des exportations totales de la rĂ©gion. Lorsque HouphouĂ«t-Boigny est devenu le premier prĂ©sident, son gouvernement a offert aux agriculteurs de bons prix pour leurs produits afin de stimuler davantage la production, ce qui a Ă©tĂ© stimulĂ© par une importante immigration de travailleurs des pays voisins. La production de cafĂ© a considĂ©rablement augmentĂ©, propulsant la CĂŽte d’Ivoire au troisiĂšme rang de la production mondiale, derriĂšre le BrĂ©sil et la Colombie. En 1979, le pays Ă©tait le premier producteur mondial de cacao. Il est Ă©galement devenu le premier exportateur africain d’ananas et d’huile de palme. Des techniciens français ont contribuĂ© au miracle ivoirien». Dans d’autres pays africains, les gens ont chassĂ© les EuropĂ©ens aprĂšs l’indĂ©pendance, mais en CĂŽte d’Ivoire, ils ont affluĂ©. La communautĂ© française est passĂ©e de seulement 30 000 avant l’indĂ©pendance Ă  60 000 en 1980, pour la plupart des enseignants, des gestionnaires et des conseillers. Pendant 20 ans, l’économie a maintenu un taux de croissance annuel de prĂšs de 10%, le plus Ă©levĂ© des pays africains non exportateurs de pĂ©trole. Administration HouphouĂ«t-Boigny Le rĂ©gime de parti unique de HouphouĂ«t-Boigny n’était pas susceptible de compĂ©tition politique. Laurent Gbagbo, qui allait devenir prĂ©sident de la CĂŽte d’Ivoire en 2000, a dĂ» fuir le pays dans les annĂ©es 1980, aprĂšs avoir provoquĂ© la colĂšre de HouphouĂ«t-Boigny en fondant le Front populaire ivoirien. HouphouĂ«t-Boigny a misĂ© sur son large appel Ă  la population, qui a continuĂ© de l’élire. Il a Ă©tĂ© critiquĂ© pour son accent sur le dĂ©veloppement de projets Ă  grande Ă©chelle. Beaucoup estimaient que les millions de dollars dĂ©pensĂ©s pour transformer son village natal, Yamoussoukro, en nouvelle capitale politique Ă©taient gaspillĂ©s ; d’autres ont soutenu sa vision de dĂ©velopper un centre pour la paix, l’éducation et la religion au cƓur du pays. Au dĂ©but des annĂ©es 80, la rĂ©cession mondiale et une sĂ©cheresse locale ont provoquĂ© des ondes de choc dans l’économie ivoirienne. En raison de la surexploitation du bois et de l’effondrement des prix du sucre, la dette extĂ©rieure du pays a triplĂ©. Le crime a augmentĂ© de façon spectaculaire Ă  Abidjan, car un afflux de villageois a exacerbĂ© le chĂŽmage provoquĂ© par la rĂ©cession. En 1990, des centaines de fonctionnaires se sont mis en grĂšve, rejoints par des Ă©tudiants pour protester contre la corruption institutionnelle. Les troubles ont forcĂ© le gouvernement Ă  soutenir la dĂ©mocratie multipartite. HouphouĂ«t-Boigny est devenu de plus en plus faible et est dĂ©cĂ©dĂ© en 1993. Il a favorisĂ© Henri Konan BĂ©diĂ© comme son BĂ©diĂ©En octobre 1995, BĂ©diĂ© a Ă©tĂ© massivement réélu contre une opposition fragmentĂ©e et dĂ©sorganisĂ©e. Il a resserrĂ© son emprise sur la vie politique, emprisonnant plusieurs centaines de partisans de l’opposition. En revanche, les perspectives Ă©conomiques se sont amĂ©liorĂ©es, du moins superficiellement, avec une baisse de l’inflation et une tentative de dĂ©sendettement Ă  HouphouĂ«t-Boigny, qui a fait trĂšs attention Ă  Ă©viter tout conflit ethnique et a laissĂ© l’accĂšs aux postes administratifs ouverts aux immigrĂ©s des pays voisins, BediĂ© a insistĂ© sur le concept d’IvoiritĂ© pour exclure son rival Alassane Ouattara, qui avait deux parents du nord de la CĂŽte d’Ivoire, de se prĂ©senter future Ă©lection prĂ©sidentielle. Étant donnĂ© que les personnes originaires de pays Ă©trangers constituent une grande partie de la population ivoirienne, cette politique excluait de nombreuses personnes de nationalitĂ© ivoirienne et les relations entre les diffĂ©rents groupes ethniques se sont tendues, ce qui a entraĂźnĂ© deux guerres civiles au cours des dĂ©cennies d’État militaire de 1999De mĂȘme, BediĂ© a exclu de nombreux opposants potentiels de l’armĂ©e. Fin 1999, un groupe d’officiers mĂ©contents a organisĂ© un coup d’État militaire, mettant le gĂ©nĂ©ral Robert Guéï au pouvoir. BediĂ© s’est enfui en exil en France. La nouvelle direction a rĂ©duit la criminalitĂ© et la corruption, et les gĂ©nĂ©raux ont fait pression pour l’austĂ©ritĂ© et ont fait campagne dans les rues pour une sociĂ©tĂ© moins de Gbagbo Une Ă©lection prĂ©sidentielle a eu lieu en octobre 2000 au cours de laquelle Laurent Gbagbo a rivalisĂ© avec Guéï, mais ce n’était pas pacifique. La prĂ©paration des Ă©lections a Ă©tĂ© marquĂ©e par des troubles militaires et civils. Suite Ă  un soulĂšvement public qui a fait environ 180 morts, Guéï a Ă©tĂ© rapidement remplacĂ© par Gbagbo. Alassane Ouattara a Ă©tĂ© disqualifiĂ© par la Cour suprĂȘme du pays en raison de sa prĂ©tendue nationalitĂ© burkinabĂ©. La constitution actuelle et rĂ©formĂ©e plus tard ne permettait pas aux non-citoyens de se prĂ©senter Ă  la prĂ©sidence. Cela a dĂ©clenchĂ© de violentes manifestations au cours desquelles ses partisans, principalement du nord du pays, ont combattu la police anti-Ă©meute dans la capitale, civile ivoirienne Aux premiĂšres heures du 19 septembre 2002, alors que le prĂ©sident se trouvait en Italie, un soulĂšvement armĂ© s’est produit. Les troupes qui devaient ĂȘtre dĂ©mobilisĂ©es se sont mutinĂ©es, lançant des attaques dans plusieurs villes. La bataille pour la caserne principale de gendarmerie Ă  Abidjan a durĂ© jusqu’au milieu de la matinĂ©e, mais Ă  l’heure du dĂ©jeuner, les forces gouvernementales avaient sĂ©curisĂ© Abidjan. Ils avaient perdu le contrĂŽle du nord du pays et les forces rebelles ont fait leur forteresse dans la ville de BouakĂ©, dans le nord du pays. Les rebelles ont menacĂ© de repartir pour Abidjan, et la France a dĂ©ployĂ© des troupes depuis sa base dans le pays pour arrĂȘter leur progression. Les Français ont dĂ©clarĂ© qu’ils protĂ©geaient leurs propres citoyens du danger, mais leur dĂ©ploiement a Ă©galement aidĂ© les forces gouvernementales. Le fait que les Français aidaient l’une ou l’autre partie n’était pas Ă©tabli comme un fait; mais chaque camp accusait les Français de soutenir le camp opposĂ©. La question de savoir si les actions françaises ont amĂ©liorĂ© ou aggravĂ© la situation Ă  long terme est contestĂ©e. Ce qui s’est exactement passĂ© cette nuit-lĂ  est Ă©galement contestĂ©. Le gouvernement a affirmĂ© que l’ancien prĂ©sident Robert Guéï avait menĂ© une tentative de coup d’État, et la tĂ©lĂ©vision d’État a montrĂ© des photos de son cadavre dans la rue; Les demandes reconventionnelles ont dĂ©clarĂ© que lui et 15 autres personnes avaient Ă©tĂ© assassinĂ©s Ă  son domicile et que son corps avait Ă©tĂ© transportĂ© dans les rues pour l’incriminer. Alassane Ouattara s’est rĂ©fugiĂ© Ă  l’ambassade d’Allemagne ; sa maison avait Ă©tĂ© incendiĂ©e. Le prĂ©sident Gbagbo a interrompu son voyage en Italie et, Ă  son retour, a dĂ©clarĂ©, dans une allocution tĂ©lĂ©visĂ©e, que certains rebelles se cachaient dans les bidonvilles oĂč vivaient des travailleurs migrants Ă©trangers. Des gendarmes et des justiciers ont rasĂ© et brĂ»lĂ© des milliers de maisons, attaquant les habitants. Un cessez-le-feu prĂ©coce avec les rebelles, qui avait le soutien d’une grande partie de la population du nord, s’est avĂ©rĂ© de courte durĂ©e, et les combats sur les principales rĂ©gions productrices de cacao ont repris. La France a envoyĂ© des troupes pour maintenir les frontiĂšres du cessez-le-feu et des milices, y compris des chefs de guerre et des combattants du LibĂ©ria et de la Sierra Leone, ont profitĂ© de la crise pour s’emparer de parties de l’ Unity Government En janvier 2003, Gbagbo et les chefs rebelles ont signĂ© des accords crĂ©ant un gouvernement d’unitĂ© nationale ». Les couvre-feux ont Ă©tĂ© levĂ©s et les troupes françaises ont patrouillĂ© la frontiĂšre ouest du pays. Le gouvernement d’unitĂ© Ă©tait instable et des problĂšmes centraux persistaient, aucune des deux parties n’atteignant ses objectifs. En mars 2004, 120 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es lors d’un rassemblement de l’opposition, et la violence de la foule qui a suivi a conduit Ă  l’évacuation de ressortissants Ă©trangers. Un rapport ultĂ©rieur a conclu que les tueries Ă©taient prĂ©vues. Bien que des soldats de la paix des Nations Unies aient Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour maintenir une zone de confiance », les relations entre Gbagbo et l’opposition ont continuĂ© de se dĂ©tĂ©riorer. DĂ©but novembre 2004, aprĂšs l’échec effectif de l’accord de paix car les rebelles ont refusĂ© de dĂ©sarmer, Gbagbo a ordonnĂ© des frappes aĂ©riennes contre les rebelles. Au cours d’une de ces frappes aĂ©riennes Ă  BouakĂ©, le 6 novembre 2004, des soldats français ont Ă©tĂ© touchĂ©s et neuf tuĂ©s ; le gouvernement ivoirien a dit que c’était une erreur, mais les Français ont affirmĂ© que c’était dĂ©libĂ©rĂ©. Ils ont rĂ©agi en dĂ©truisant la plupart des avions militaires ivoiriens deux Su-25 et cinq hĂ©licoptĂšres, et de violentes Ă©meutes de reprĂ©sailles contre les Français ont Ă©clatĂ© Ă  Abidjan. Le mandat initial de Gbagbo en tant que prĂ©sident a expirĂ© le 30 octobre 2005, mais en raison du manque de dĂ©sarmement, une Ă©lection a Ă©tĂ© jugĂ©e impossible, de sorte que son mandat a Ă©tĂ© prolongĂ© pour un maximum d’un an, selon un plan Ă©laborĂ© par l’Union africaine et approuvĂ©e par le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations Unies. La date butoir de fin octobre approchant en 2006, l’élection Ă©tait considĂ©rĂ©e comme trĂšs peu susceptible d’ĂȘtre organisĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et l’opposition et les rebelles ont rejetĂ© la possibilitĂ© d’une nouvelle prolongation du mandat de Gbagbo. Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU a approuvĂ© une nouvelle prolongation d’un an du mandat de Gbagbo le 1er novembre 2006; cependant, la rĂ©solution prĂ©voyait le renforcement des pouvoirs du Premier ministre Charles Konan Banny. Gbagbo a dĂ©clarĂ© le lendemain que les Ă©lĂ©ments de la rĂ©solution considĂ©rĂ©s comme des violations constitutionnelles ne seraient pas appliquĂ©s. Un accord de paix entre le gouvernement et les rebelles, ou Forces nouvelles, a Ă©tĂ© signĂ© le 4 mars 2007, puis Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles, est devenu Premier ministre. Ces Ă©vĂ©nements ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s par certains observateurs comme renforçant considĂ©rablement la position de Gbagbo. Selon l’UNICEF, Ă  la fin de la guerre civile, les infrastructures d’eau et d’assainissement avaient Ă©tĂ© considĂ©rablement endommagĂ©es. Les communautĂ©s Ă  travers le pays ont dĂ» rĂ©parer leur approvisionnement en 2010 Les Ă©lections prĂ©sidentielles qui auraient dĂ» ĂȘtre organisĂ©es en 2005 ont Ă©tĂ© reportĂ©es Ă  novembre 2010. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires annoncĂ©s de maniĂšre indĂ©pendante par le prĂ©sident de la Commission Ă©lectorale du siĂšge de Ouattara en raison de la fraude au sein de cette commission. Ils ont montrĂ© une perte pour Gbagbo en faveur de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Le FPI au pouvoir a contestĂ© les rĂ©sultats devant le Conseil constitutionnel, accusant la fraude massive dans les dĂ©partements du nord contrĂŽlĂ©s par les rebelles des Forces nouvelles. Ces accusations ont Ă©tĂ© contredites par les observateurs des Nations Unies contrairement aux observateurs de l’Union africaine. Le rapport des rĂ©sultats a provoquĂ© de graves tensions et des incidents violents. Le Conseil constitutionnel, qui Ă©tait composĂ© de partisans de Gbagbo, a dĂ©clarĂ© illĂ©gaux les rĂ©sultats de sept dĂ©partements du Nord et que Gbagbo avait remportĂ© les Ă©lections avec 51% des voix – au lieu de Ouattara avec 54%, comme l’a rapportĂ© la Commission Ă©lectorale. AprĂšs l’inauguration de Gbagbo, Ouattara qui a Ă©tĂ© reconnu comme le vainqueur par la plupart des pays et les Nations Unies – a organisĂ© une inauguration alternative. Ces Ă©vĂ©nements ont fait craindre une rĂ©surgence de la guerre civile ; des milliers de rĂ©fugiĂ©s ont fui le pays. L’Union africaine a envoyĂ© Thabo Mbeki, ancien prĂ©sident de l’Afrique du Sud, pour arbitrer le conflit. Le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations Unies a adoptĂ© une rĂ©solution reconnaissant Alassane Ouattara vainqueur des Ă©lections, sur la base de la position de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui a suspendu la CĂŽte d’Ivoire de tous ses organes de dĂ©cision, tandis que l’Union africaine a Ă©galement suspendu l’adhĂ©sion du pays. En 2010, un colonel des forces armĂ©es ivoiriennes, Nguessan Yao, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  New York dans le cadre d’une opĂ©ration amĂ©ricaine d’immigration et d’application des douanes d’un an chargĂ©e de se procurer et d’exporter illĂ©galement des armes et des munitions 4 000 armes de poing de 9 mm, 200 000 cartouches de munitions et 50 000 grenades lacrymogĂšnes, en violation d’un embargo de l’ONU. Plusieurs autres officiers de la CĂŽte d’Ivoire ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s parce qu’ils avaient un passeport diplomatique. Son complice, Michael Barry Shor, un commerçant international, Ă©tait situĂ© en civile 2011 L’élection prĂ©sidentielle de 2010 a conduit Ă  la crise ivoirienne de 2010-2011 et Ă  la deuxiĂšme guerre civile ivoirienne. Les organisations internationales ont signalĂ© de nombreuses violations des droits de l’homme par les deux parties. Dans la ville de DuĂ©kouĂ©, des centaines de personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es. À BlolĂ©quin, Ă  proximitĂ©, des dizaines de personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es. L’ONU et les forces françaises ont menĂ© une action militaire contre Gbagbo. Gbagbo a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs une descente dans sa rĂ©sidence le 11 avril 2011. Le pays a Ă©tĂ© gravement endommagĂ© par la guerre, et il a Ă©tĂ© observĂ© que Ouattara avait hĂ©ritĂ© d’un formidable dĂ©fi pour reconstruire l’économie et rĂ©unir les Ivoiriens. Gbagbo a Ă©tĂ© emmenĂ© devant la Cour pĂ©nale internationale de La Haye en janvier 2016. Il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© acquittĂ© par le tribunal mais a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© sous condition en janvier 2019. La Belgique a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme pays politique de la CĂŽte d’Ivoire Le gouvernement est divisĂ© en trois branches le pouvoir exĂ©cutif, le pouvoir lĂ©gislatif et le pouvoir judiciaire. Le Parlement de CĂŽte d’Ivoire est composĂ© du SĂ©nat Ă©lu indirectement et de l’AssemblĂ©e nationale qui compte 255 membres Ă©lus pour un mandat de cinq ans. Depuis 1983, la capitale de la CĂŽte d’Ivoire est Yamoussoukro, tandis qu’Abidjan en est le centre administratif. La plupart des pays maintiennent leurs ambassades Ă  Abidjan. La population ivoirienne a souffert de la guerre civile en cours. Les organisations internationales des droits de l’homme ont notĂ© des problĂšmes avec le traitement des non-combattants captifs des deux cĂŽtĂ©s et la rĂ©apparition de l’esclavage des enfants dans la production de cacao. Bien que la plupart des combats aient pris fin fin 2004, le pays est restĂ© divisĂ© en deux, le nord Ă©tant contrĂŽlĂ© par les Forces nouvelles. Une nouvelle Ă©lection prĂ©sidentielle devait se tenir en octobre 2005, et les partis rivaux ont convenu en mars 2007 de procĂ©der, mais elle a continuĂ© d’ĂȘtre reportĂ©e Ă  novembre 2010 en raison de retards dans sa prĂ©paration. Des Ă©lections ont finalement eu lieu en 2010. Le premier tour des Ă©lections s’est dĂ©roulĂ© dans le calme et a Ă©tĂ© largement saluĂ© comme libre et Ă©quitable. Les ruissellements ont eu lieu le 28 novembre 2010, aprĂšs avoir Ă©tĂ© retardĂ©s d’une semaine par rapport Ă  la date d’origine du 21 novembre. Laurent Gbagbo en tant que prĂ©sident s’est prĂ©sentĂ© contre l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Le 2 dĂ©cembre, la Commission Ă©lectorale a dĂ©clarĂ© que Ouattara avait remportĂ© l’élection par une marge de 54% Ă  46%. En rĂ©ponse, le Conseil constitutionnel alignĂ© sur Gbagbo a rejetĂ© la dĂ©claration et le gouvernement a annoncĂ© que les frontiĂšres du pays avaient Ă©tĂ© scellĂ©es. Un porte-parole de l’armĂ©e ivoirienne a dĂ©clarĂ© La frontiĂšre aĂ©rienne, terrestre et maritime du pays est fermĂ©e Ă  tout mouvement de personnes et de marchandises. »L’économie de la CĂŽte d’IvoireLa CĂŽte d’Ivoire a, pour la rĂ©gion, un revenu par habitant relativement Ă©levĂ© 1 662 $ US en 2017 et joue un rĂŽle clĂ© dans le commerce de transit pour les pays voisins sans littoral. Le pays est la plus grande Ă©conomie de l’Union Ă©conomique et monĂ©taire ouest-africaine, constituant 40% du PIB total de l’union monĂ©taire. Le pays est le plus grand exportateur mondial de fĂšves de cacao et le quatriĂšme exportateur de marchandises, en gĂ©nĂ©ral, en Afrique subsaharienne aprĂšs l’Afrique du Sud, le NigĂ©ria et l’Angola. En 2009, les producteurs de fĂšves de cacao ont gagnĂ© 2,53 milliards de dollars pour les exportations de cacao et devraient produire 630 000 tonnes mĂ©triques en 2013. Selon la sociĂ©tĂ© Hershey, le prix des fĂšves de cacao devrait augmenter considĂ©rablement au cours des prochaines annĂ©es. La CĂŽte d’Ivoire compte Ă©galement 100 000 producteurs de caoutchouc qui ont gagnĂ© un total de 105 millions de dollars en liens Ă©troits avec la France depuis l’indĂ©pendance en 1960, la diversification des exportations agricoles et l’encouragement des investissements Ă©trangers ont Ă©tĂ© des facteurs de la croissance Ă©conomique de la CĂŽte d’Ivoire. Ces derniĂšres annĂ©es, la CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© soumise Ă  une concurrence accrue et Ă  une baisse des prix sur le marchĂ© mondial pour ses principales cultures agricoles le cafĂ© et le cacao. Cette situation, combinĂ©e Ă  une forte corruption interne, rend la vie difficile au cultivateur, Ă  ceux qui exportent vers les marchĂ©s Ă©trangers et Ă  la main-d’Ɠuvre, dans la mesure oĂč des cas de travail sous contrat ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans la production de cacao et de cafĂ© du pays dans chaque Ă©dition du dĂ©partement amĂ©ricain de la Liste des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcĂ© depuis 2009. L’économie de la CĂŽte d’Ivoire a connu une croissance plus rapide que celle de la plupart des autres pays africains depuis l’indĂ©pendance. Une raison possible Ă  cela pourrait ĂȘtre les taxes sur l’agriculture d’exportation. La CĂŽte d’Ivoire, le NigĂ©ria et le Kenya faisaient exception, car leurs dirigeants Ă©taient eux-mĂȘmes de grands producteurs de cultures commerciales et les pays nouvellement indĂ©pendants ont cessĂ© d’imposer des taux pĂ©naux d’imposition sur l’agriculture d’exportation, si bien que leur Ă©conomie se portait dĂ©mographie de la CĂŽte d’IvoireLe premier recensement national de la CĂŽte d’Ivoire en 1975 a dĂ©nombrĂ© 6,7 millions d’habitants. Jusqu’en 1998, la population du pays Ă©tait passĂ©e Ă  15 366 672 20 617 068 en 2009 et 23 919 000 en juillet 2014. Selon l’enquĂȘte gouvernementale de 2012, le taux de fĂ©conditĂ© Ă©tait de 5,0 enfants nĂ©s par femme, avec 3,7 en zone urbaine et 6,3 en zone de la CĂŽte d’IvoireUne grande partie de la population adulte, en particulier les femmes, est analphabĂšte. De nombreux enfants entre 6 et 10 ans ne sont pas scolarisĂ©s. La majoritĂ© des Ă©lĂšves du secondaire sont des hommes. À la fin de l’enseignement secondaire, les Ă©lĂšves peuvent passer l’examen du baccalaurĂ©at. Le pays compte un certain nombre d’universitĂ©s, comme l’UniversitĂ© de Cocody Ă  Abidjan et l’UniversitĂ© de BouakĂ© Ă  BouakĂ©. En 2012, 57 541 Ă©tudiants Ă©taient inscrits au niveau post-secondaire, 23 008 Ă©tudiants en licence ou master et 269 doctorants. Les inscriptions dans l’enseignement supĂ©rieur ont souffert pendant la crise politique, passant de 9,03% Ă  4,46% de la cohorte des 18 Ă  25 ans entre 2009 et langues de la CĂŽte d’Ivoire Le français, langue officielle, est enseignĂ© dans les Ă©coles et sert de lingua franca dans le pays. On estime que 70 langues sont parlĂ©es en CĂŽte d’Ivoire. L’une des plus courantes est la dyula, qui sert de langue commerciale, ainsi que de langue couramment parlĂ©e par la population musulmane. SportTousAthlĂ©tismeBasketballCyclismeFootballHandball Les trompettes d`AĂŻda MP3 8 RPIMa - Volontaires Les trompettes d'AĂŻda MP3 Troupes de Marine Publié par Riton Publiée le 01/02/2012 220000 Ce chant Ă  la gloire des RĂ©giments de Cavalerie de la Coloniale et chantĂ© sur l'air de "la marche des trompettes" de Verdi, fut celui de l'armĂ©e d'Italie. Paroles et fichier mp3 C'est nous les descendants des rĂ©giments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit leurs fiers coursiers Toujours prĂȘts Ă  servir A vaincre ou Ă  mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-Ă -vous sonnez, sonnez Ă  l'Ă©tendard Et que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă  chacun un peu d'air du pays au fond du coeur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar' Souk, de Midelt L'Ă©lan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment l'Ă©clat des trois couleurs 29/09/2016 210037 - 1 Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă  lutter sans nulle peur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros 29/09/2016 210037 - 2 Les rĂ©actions se poursuivent suite au tweet du dĂ©putĂ© UMP Jean-SĂ©bastien Vialatte. Christian Jean-Etienne, prĂ©sident du ComitĂ© Devoir de MĂ©moire Martinique Le ComitĂ© Devoir de MĂ©moire de Martinique condamne avec force les dĂ©clarations racistes de M. Jean-SĂ©bastien Vialatte, dĂ©putĂ© UMP du Var Ă  propos des violents affrontements survenus lors de la fĂȘte du Paris Saint Germain, champion de France de Ligue 1, au TrocadĂ©ro. Le dĂ©putĂ© dĂ©clare Les casseurs sont sĂ»rement des descendants d’esclaves ils ont des excses Taubira va leur donner des compensations ». De tels propos sont inadmissibles de la part d’un dĂ©putĂ© Ă©lu par le peuple. Ils insultent, Ă  quelques jours des dates commĂ©moratives de l’abolition de l’esclavage, la mĂ©moire de nos ancĂȘtres esclaves et tĂ©moignent de la prĂ©sence des vieux dĂ©mons racistes enfouis au sein de cette catĂ©gorie de personne. Le ComitĂ© Devoir de MĂ©moire rĂ©clame que ces propos soient sanctionnĂ©s avec sĂ©vĂ©ritĂ© et exemplaritĂ© afin de dĂ©courager d’autres comportements de ce type. RĂ©action de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  l’égalitĂ© des chances des français d’Outremer M. Vialatte ne peut pas persister dans l’ignorance que l’histoire de l’esclavage est l’histoire de France. » La dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle est particuliĂšrement scandalisĂ©e par les propos tenus sur Twitter par M. Jean-SĂ©bastien Vialatte, dĂ©putĂ© du Var, qui bien plus qu’ une stupide connerie » sic., sont une offense faite au peuple Français, dont il est un des reprĂ©sentants. Il ne suffira pas ici de retirer le tweet infĂąme ou d’exprimer ses regrets, mais bien de demander pardon aux Françaises et aux Français, descendants d’esclaves ou non, ultramarins ou non. M. Vialatte ne peut pas persister dans l’ignorance que l’histoire de l’esclavage est l’histoire de France. Les esclaves autant que les Gaulois sont nos ancĂȘtres et nous sommes tous et toutes des descendants d’esclaves. Et il serait bien pĂ©rilleux de croire que, parmi les Ă©lecteurs de la 7Ă©me circonscription du Var, il n’y aurait pas de descendant d’esclave. Cette filiation ne se lit pas sur le visage, n’en dĂ©plaise Ă  certains. Telle personne, que M. le DĂ©putĂ© classerait volontiers dans la catĂ©gorie des descendants d’esclaves peut ĂȘtre fils ou fille de Reine ou de Prince, tandis que telle autre peut ĂȘtre d’une lignĂ©e d’engagĂ©s ou de serfs sans que cela ne se remarque. Au-delĂ  de la nĂ©cessaire rĂ©action des parlementaires, les citoyennes et les citoyens que nous sommes doivent se poser la question du choix des personnes que nous dĂ©signons pour nous reprĂ©senter, c’est- Ă -dire pour s’exprimer et agir en notre nom. M. Vialatte, par son tweet, a fait parler les Ă©lecteurs et Ă©lectrices de la 7Ăšme circonscription du Var, y compris celles et ceux, nombreux, qui honoreront la mĂ©moire de leurs ancĂȘtres le 23 mai prochain. L’électorat de M. Vialatte doit se poser cette question, et le groupe Force outre-mer serait bien inspirĂ© de demander Ă  l’UMP un geste symbolique pour rĂ©parer l’outrage. RĂ©action de FrĂ©dĂ©ric BĂ©ret, Premier SecrĂ©taire de la FĂ©dĂ©ration socialiste de la Martinique Suite aux Ă©vĂšnements du TrocadĂ©ro, survenus lors du sacre de l’équipe de Paris Saint-Germain, le DĂ©putĂ© Jean-SĂ©bastien VIALATTE a jugĂ© bon de publier un tweet dans lequel il faisait un dangereux et non moins scandaleux amalgame entre la mĂ©moire de l’esclavage, les demandes de rĂ©paration, et les violences commises par certains manifestants n’ayant rien de vrais supporters du Lorsqu’un DĂ©putĂ©, reprĂ©sentant de la Nation, s’exprime en des termes aussi injurieux, aussi extrĂ©mistes, on peut logiquement s’inquiĂ©ter quant Ă  ces dĂ©rives et tout ce qu’elles peuvent entraĂźner
 Monsieur VIALATTE affiche donc une violence encore plus condamnable que celles qu’il prĂ©tend lui-mĂȘme dĂ©noncer. Bien qu’ayant supprimĂ© son tweet par la suite, le mal est bien fait, et ces excuses sont irrecevables Monsieur le DĂ©putĂ© VIALATTE mĂ©rite d’ĂȘtre poursuivi et puni, et Ă  la nous espĂ©rons qu’il le sera. La FĂ©dĂ©ration Socialiste de Martinique s’indigne et dĂ©nonce fermement les Ă©crits du DĂ©putĂ© VIALATTE,et rĂ©clame des sanctions Ă  son encontre » RĂ©action de Didier Laguerre, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Parti Progressiste Martiniquais Le Parti Progressiste Martiniquais tient Ă  manifester sa profonde indignation face aux propos injurieux et outrageants tweete, ce jour par le dĂ©putĂ© de la RĂ©publique, Jean-SĂ©bastien Vialatte, assimilant les casseurs de la fĂȘte du sport Ă  des descendants d’esclaves. Ces propos tĂ©moignent, s’il en Ă©tait encore besoin, du profond mĂ©pris et du racisme Ă©rige en esprit de systĂšme chez certains reprĂ©sentants de la souverainetĂ© nationale. Ils dĂ©montrent, mĂȘme supprimĂ©s, la banalitĂ© de telles considĂ©rations et le refus intrinsĂšque de certaines Ă©lites d’accepter la rĂ©alitĂ© multiculturelle de la nation française. Le PPM en appelle a la vigilance de tous les instants face a la recrudescence du racisme et au sursaut pour rester fidĂšle Ă  la voie tracĂ©e par Aime CĂ©saire a savoir une nĂ©gritude ouverte par la connaissance de soi et le respect rĂ©ciproque. ï»żC'est nous les descendants des RĂ©giments d'Afrique I C'est nous les descendants des rĂ©giments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les goumiersGardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers coursiersToujours prĂȘts Ă  servirA vaincre ou Ă  mourirNos coeurs se sont unisPour la Patrie ! La la la II Trompette au garde Ă  vous, sonnez Ă  l'Ă©tendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă  chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie ! La la la III La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelĂ©s de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'Ă©lan de Bournazel vers le TafilaletSur les K'sour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs ! Voir l'article ICI L’AlgĂ©rie en arabe Ű§Ù„ŰŹŰČۧۊ۱ est un pays d’Afrique du Nord faisant partie du Maghreb. Ferhat AbbasModifier Nous sommes les fils d'un monde nouveau, nĂ© de l'esprit et de l'effort français. Ferhat Abbas, 23 fĂ©vrier 1936, journal L'Entente, dans Les drames de la dĂ©colonisation, 1900-1975, paru Éditions Roblot, 1975, Jean Bonnet. Si j'avais dĂ©couvert la nation algĂ©rienne, je serais nationaliste et je n'en rougirais pas comme d'un crime. Les hommes morts pour l'idĂ©al patriotique sont journellement honorĂ©s et respectĂ©s. Ma vie ne vaut pas plus que la leur. Et cependant je ne mourrai pas pour la patrie algĂ©rienne parce que cette patrie n'existe pas. Je ne l'ai pas dĂ©couverte. J'ai interrogĂ© les vivants et les morts, j'ai visitĂ© les cimetiĂšres, personne ne m'en a parlĂ© [ ... ]. On ne bĂątit pas sur le vent. Ferhat Abbas, 23 fĂ©vrier 1936, journal L'Entente, dans L'Afrique du Nord en marche, paru Éditions Julliard, 1972, Charles-AndrĂ© Julien. Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancĂȘtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser pĂ©rir. L’AlgĂ©rie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rĂȘve Ă  notre avenir comme Ă  celui des Peaux-Rouges d’AmĂ©rique se trompe. Ce sont les Arabo-BerbĂšres qui ont fixĂ©, il y a quatorze siĂšcles, le destin de l’AlgĂ©rie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux. L'AlgĂ©rie, pays mal aimĂ©, ballottĂ© par le vent des passions humaines, fut meurtrie, appauvrie, mutilĂ©e. AprĂšs le drame de la guerre, les musulmans connaĂźtront celui du vide et de la solitude. La communautĂ© française, Ă  cause des erreurs qu'elle a commises, s'est exilĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e. MalgrĂ© l'accueil de la France, ces Français pleurent le pays qui les a vu naĂźtre. Les AlgĂ©riens, de leur cĂŽtĂ©, pleurent un grand nombre d'entre eux. D'autres cadres sont venus de toute l'Europe. Ces cadres ne valent pas ceux que l'AlgĂ©rie a perdus. L'AlgĂ©rie est un vaste pays oĂč beaucoup de choses restent Ă  faire. Tous ses enfants y avaient leur place. La RĂ©publique algĂ©rienne, Ă©difiĂ©e par les uns et les autres, pouvait dans les meilleures conditions, multiplier les richesses du pays, assurer son dĂ©veloppement et sa prospĂ©ritĂ© et guĂ©rir ses blessures. Ces Français qui avaient grandi au milieu de nous et qui Ă©taient aussi AlgĂ©riens que nous, Ă©taient un maillon qui rattachait notre pays Ă  la civilisation et Ă  la technique française. Nous, Musulmans, Ă©tions un autre maillon qui liait ce mĂȘme pays Ă  l'Orient et Ă  l'Afrique. Nos chances de succĂšs Ă©taient doubles. Autopsie d'une guerre l'aurore 1980, Ferhat Abbas, Ă©d. Garnier, 1980, p. 325 Hocine AĂŻt AhmedModifier Les religions, les cultures juive et chrĂ©tienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hĂ©gĂ©monistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’AlgĂ©rie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, mĂ©diterranĂ©enne. HĂ©las ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratĂ©giques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’AlgĂ©rie devra rĂ©pondre au mĂȘme titre que la Turquie envers les ArmĂ©niens. Propos de Hocine AĂŻt Ahmed, ancien chef historique du FLN, en juin 2005, Revue Ensemble, n°248L'Europe face Ă  son passĂ© colonial, Daniel Lefeuvre, Ă©d. Riveneuve, 2008, p. 31 Avant ? vous voulez dire du temps de la colonisation ? du temps de la France ? mais c'Ă©tait le paradis! des fleurs, des fruits, des lĂ©gumes partout, des restaurants. Maintenant nous manquons de tout de crĂšches, d'Ă©coles, d'hĂŽpitaux, de dispensaires, mais le Parti et la police ont des immeubles neufs... La plus grande misĂšre ici est intellectuelle. RĂ©ponse de Hocine AĂŻt Ahmed au journaliste français du Figaro magazine en fĂ©vrier 1990 qui lui demandait comment Ă©tait l'AlgĂ©rie avant l'indĂ©pendance SaĂŻd BoualamModifier Sur les drapeaux des rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et sur les Ă©tendards des spahis est gravĂ©e une devise. Ce n'est mĂȘme pas Honneur et FidĂ©litĂ© » mais Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cƓurs. Nous n'admettons pas, aprĂšs le 13 mai, aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum du 28 septembre, qu'on revienne sur notre volontĂ© de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la MĂ©trople soit consultĂ©e pour savoir si l'on nous autorise Ă  ĂȘtre français. C'est une injure qui nous est faite, Ă  nous Musulmans, qui avons dĂ©fendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mĂ©lange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-mĂȘme. DĂ©claration du Bachaga Boualam, vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, le 28 janvier 1960De Psichari Ă  de Gaulle, Marcel Gallienne, Ă©d. La pensĂ©e universelle, 1978, p. 187 Quand les Français dĂ©barquĂšrent sur nos cĂŽtes, le mot AlgĂ©rie n’existait pas. Notre histoire commence en 1845 comme celle de la France, en tant que peuple, a commencĂ© avec les CapĂ©tiens. 1830, en cette terre d’Afrique du Nord, c’est le chaos, deux millions d’esclaves rançonnĂ©s par les pillards ou les fĂ©odaux, rongĂ©s par la syphilis, le trachome, le cholĂ©ra, la malaria ; des dĂ©serts, des marais pestilentiels, plus rien de ce qui avait Ă©tĂ© la paix romaine. Mon pays la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. Pocket, 1973, p. 23 Tout AlgĂ©rien raisonnable reconnait Ă  la France le mĂ©rite de l'avoir arrachĂ©, sur tous les plans, au stade moyenĂągeux. Les Harkis au service de la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. France-Empire, 1963, p. 178 On peut tourner la page d'une histoire qui a durĂ© cent trente ans, mais on ne peut pas effacer l'Histoire. On ne peut pas effacer ce que la France a apportĂ© Ă  l'AlgĂ©rie, cette prĂ©sence qui est dans le cƓur de ses pires ennemis, dans les pierres des villes et des villages, dans les champs, dans les vignes et jusque dans ce paysage qui a Ă©tĂ© modelĂ© par la France. Les Harkis au service de la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. France-Empire, 1963, p. 264 Albert CamusModifier Je sais les prestiges et le pouvoir sournois de ce pays, la façon insinuante dont il retient ceux qui s'y attardent, dont il les immobilise, les prive d'abord de questions et les endort pour finir dans la vie de tous les jours. La rĂ©vĂ©lation de cette lumiĂšre, si Ă©clatante, qu'elle en devient noire et blanche, a d'abord quelque chose de suffocant. On s'y abandonne, on s'y fixe et on s'aperçoit que cette trop longue splendeur ne donne rien Ă  l'Ăąme et qu'elle n'est qu'une jouissance dĂ©mesurĂ©e. L'ÉtĂ©, Albert Camus, Ă©d. Gallimard,, 1954, p. 92 Louis ChevalierModifier C'est la France qui a contribuĂ© au progrĂšs de l'Islam [en AlgĂ©rie], en rendant par exemple l'usage de l'arabe obligatoire dans les justices de paix. L'islamisation de la Kabylie en particulier est d'Ă©poque rĂ©cente. Le problĂšme dĂ©mographique nord-africain 1947, Louis Chevalier, Ă©d. Presses universitaires de France, 1947, p. 196 Aziz ChouakiModifier Il y a aussi un concept sur lequel j'aime bien faire friser les cheveux des gens c'est dire que l'AlgĂ©rie a Ă©tĂ© inventĂ©e par la France, qu'elle a Ă©tĂ© créée de toute piĂšce en 1830 dans des bureaux. La France, quand elle est arrivĂ©e, avait affaire Ă  une RĂ©gence, avec les beylicats, des tribus qui prĂȘtaient allĂ©geance ou qui acceptaient l'impĂŽt turc ; c'est tout ce qu'il y avait. Il n'y avait ni frontiĂšre, ni drapeau, ni nom, ni AlgĂ©rie, ni DjazaĂŻr, ni rien du tout. A l'Ă©poque DjazaĂŻr, c'Ă©tait un terme marin, qui dĂ©signait des petites Ăźles qu'il y avait au port d'Alger, c'est tout. Entretien avec Aziz Chouaki le 5 janvier 1999Les mots du Bled CrĂ©ation contemporaine en langues maternelles, Les artistes ont la parole, Fellag, Dominique Caubet, Ă©d. L'Harmattan, 2004, p. 164 GĂ©nĂ©ral Jean DelaunayModifier Pour trop de nos contemporains, les campagnes de Tunisie et d'Italie restent des inconnues, Ă©clipsĂ©es qu'elles ont Ă©tĂ© par les rĂ©cits de la RĂ©sistance et de la DĂ©portation et l'Ă©popĂ©e de la 2e Juin n'a pas, comme Leclerc, une rue dans toutes nos villes. Et pourtant ses soldats ont contribuĂ© Ă  la LibĂ©ration, sur le plan stratĂ©gique en perçant le redoutable front dĂ©fensif allemand d'Italie, et sur le plan moral, en montrant aux AlliĂ©s et au monde que l'armĂ©e française Ă©tait redevenue crĂ©dible. [...] Les engagĂ©s algĂ©riens et marocains constituaient l'essentiel des troupes du Corps ExpĂ©ditionnaire Français d'Italie. Ils ont fait la preuve de leur bravoure et de leur fidĂ©litĂ© Ă  la France [...]. Il en rĂ©sulte que nous avons une immense dette de reconnaissance Ă  la fois vis-Ă -vis de ces soldats maghrĂ©bins et de leurs descendants, et vis-Ă -vis de leurs chefs. De SĂ©tif Ă  Marseille, par Cassino Carnets de guerre de Jean Lapouge, sous-lieutenant au 7e RTA, Jean Lapouge, Ă©d. Anovi, 2006, prĂ©face du gĂ©nĂ©ral Jean Delaunay, ancien Chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de terre française de 1980 Ă  1983, p. 9 Jacques DerridaModifier Je parle ici, comme AlgĂ©rien devenu français un moment donnĂ©, ayant perdu sa citoyennetĂ© française, et l'ayant retrouvĂ©e. Parmi toutes les richesses culturelles que j'ai reçues, que j'ai hĂ©ritĂ©es, ma culture algĂ©rienne est parmi celles qui m'ont le plus fortement soutenu. L'hĂ©ritage que j'ai reçu de l'AlgĂ©rie est quelque chose qui a probablement inspirĂ© mon travail philosophique. Tout le travail que j'ai poursuivi, Ă  l'Ă©gard de la pensĂ©e philosophique europĂ©enne, occidentale, comme on dit, grĂ©co-europĂ©enne, les questions que j'ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă  lui poser depuis une certaine marge, une certaine extĂ©rioritĂ©, n'auraient certainement pas Ă©tĂ© possibles si, dans mon histoire personnelle, je n'avais pas Ă©tĂ© une sorte d'enfant de la marge de l'Europe, un enfant de la MĂ©diterranĂ©e, qui n'Ă©tait ni simplement français ni simplement africain, et qui a passĂ© son temps Ă  voyager d'une culture Ă  l'autre et Ă  nourrir les questions qu'il se posait Ă  partir de cette instabilitĂ©. Tout ce qui m'a intĂ©ressĂ© depuis longtemps, au titre de l'Ă©criture, de la trace, de la dĂ©construction de la mĂ©taphysique occidentale - que je n'ai jamais, quoi qu'on en ait rĂ©pĂ©tĂ©, identifiĂ©e comme une chose homogĂšne ou dĂ©finie au singulier -, tout cela n'a pas pu ne pas procĂ©der de cette rĂ©fĂ©rence Ă  un ailleurs dont le lieu et la langue m'Ă©taient pourtant inconnus ou interdits. Maurice FaivreModifier Cette histoire de 130 annĂ©es, ou combattants français et musulmans ont combattu cĂŽte Ă  cĂŽte pour la dĂ©fense des valeurs de libertĂ© et de dĂ©mocratie, s'est achevĂ©e dans la guerre civile et le sang, contrairement Ă  ce qui s'est passĂ© en Tunisie et au Maroc. Les accords d'Evian, qui devaient consacrer la coopĂ©ration de nos deux peuples, n'ont Ă©tĂ© qu'une paix ratĂ©e. En livrant l'AlgĂ©rie Ă  la domination d'un parti totalitaire, dont les responsables se battaient "au couteau" pour accaparer richesses et pouvoir, la France a condamnĂ© les adeptes des valeurs rĂ©publicaines au massacre et Ă  l'exil, et conduit le peuple algĂ©rien, non Ă  la libertĂ©, mais Ă  l'oppression et Ă  la misĂšre, suivies de la rĂ©volte, de l'intolĂ©rance et du retour Ă  l'obscurantisme. Notre responsabilitĂ© de Français dans la situation dramatique de l'AlgĂ©rie de 1995 est donc grande. Les combattants musulmans de la Guerre d'AlgĂ©rie, Maurice Faivre, Ă©d. L'Harmattan, 1995, p. 231 Abderrahmane FarĂšsModifier S'il est en AlgĂ©rie un domaine oĂč l'effort de la France ne se discute pas, c'est bien le domaine de l'enseignement. On peut et on doit dire que l'Ă©cole a Ă©tĂ© un succĂšs certain. Les vieux maĂźtres, les premiers instituteurs ont apportĂ© toute leur foi pĂ©dagogique sans arriĂšre pensĂ©e et leur influence a Ă©tĂ© extrĂȘmement heureuse. Abderrahmane FarĂšs Ă©tait un homme politique algĂ©rien, prĂ©sident de l'ExĂ©cutif provisoire algĂ©rien en 1962AĂŻn-TĂ©mouchent de ma jeunesse, Louis Abadie, Ă©d. Serre Editeur, 2004, p. 110 Mouloud FeraounModifier Quand l'AlgĂ©rie vivra, je souhaite qu'elle se souvienne de la France et de tout ce qu'elle lui doit. EugĂšne GuernierModifier Il n'est pas sans intĂ©rĂȘt de noter que cette appellation [AlgĂ©rie] consacrait la conquĂȘte arabe et on peut se demander pourquoi les hommes politiques français du moment, tenant mieux compte du passĂ©, n'ont pas adoptĂ© les noms de Numidie ou de Kabylie. La BerbĂ©rie, l'islam et la France, EugĂšne Guernier, Ă©d. Union française, 1952, t. 2, p. 53 Cette disposition [reconnaissant la langue arabe comme langue officielle et son enseignement], qui apparait comme logique et naturelle aux esprits sincĂšres, comporte des consĂ©quences d'une exceptionnelle gravitĂ©. Tout d'abord, elle sanctionne la dĂ©route et la disparition de la civilisation berbĂšre qui, appelĂ©e Ă  perdre sa langue, est aussi Ă  la veille de perdre son Ăąme. En cette matiĂšre la France a pris lĂ  une responsabilitĂ© immense dont elle pourrait un jour subir le poids. [...] AprĂšs avoir sanctionnĂ© l'islamisation des BerbĂšres, elle reconnait la lĂ©gitimitĂ© de leur arabisation. L'ensemble constitue la plus grande victoire remportĂ©e par les Arabes au Maghreb. Il constitue la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-mĂȘme. La BerbĂ©rie, l'islam et la France, EugĂšne Guernier, Ă©d. Union française, 1952, t. 2, p. 71-72 GĂ©nĂ©ral AndrĂ© LenormandModifier Les tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelĂšrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, Ă  Cassino, obligĂšrent la Wehrmacht Ă  se replier. C'est la 3° division algĂ©rienne, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de Monsabert, qui, au prix de combats acharnĂ©s et de lourdes pertes, enleva le BelvĂ©dĂšre et ouvrit une brĂšche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algĂ©riens participĂšrent avec les pieds-noirs au dĂ©barquement en Provence et Ă  la libĂ©ration de la France. A leur retour d'Indochine, la majoritĂ© d'entre eux reprit le combat en AlgĂ©rie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au dĂ©part, leur Ă©tait incomprĂ©hensible. Historia Magazine n°218, GĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand, Ă©d. Historia, 6 mars 1972, la guerre d'AlgĂ©rie, p. 25 Jacques MarquetteModifier Il serait inadmissible que dans la communautĂ© française de demain, les hĂ©ros de la campagne de libĂ©ration, descendants des glorieux tirailleurs qui Ă  l'Alma, Ă  SolfĂ©rino, Ă  Wissembourg, Ă  Verdun et devant la ligne Maginot versĂšrent leur sang pour la France continuent Ă  ĂȘtre traitĂ©s en Français auxiliaires. Une France nouvelle pour le monde nouveau‎ 1944, Jacques Marquette, Ă©d. Maison française, 1944, p. 133 Colonel Abd-El-Aziz MĂ©lianiModifier La Grande Guerre voit l'AlgĂ©rie fournir un lourd contingent de soldats [...] ils versent gĂ©nĂ©reusement leur sang sur les principaux champs de bataille immortalisĂ©s par l'histoire Verdun, la Somme, la Champagne, l'Artois. Ils sont 170 000 Ă  traverser la MĂ©diterranĂ©e [...] Ils sont 36 000 Ă  donner leur vie pour que la France retrouve sa libertĂ© et la paix. C'Ă©taient les grands-pĂšres des harkis. Pendant la seconde guerre mondiale, alors que la France est captive et muette 230 000 soldats musulmans dont 120 000 Ă  150 000 algĂ©riens luttent entre 1942 et 1945, certains jusqu'au sacrifice suprĂȘme. [...] ils inscrivent dans le livre d'or de l'histoire de France des pages de gloire qui ont pour nom BelvĂ©dĂšre, Monte Cassino, Rome, le Rhin, Strasbourg, Belfort. Pour la seconde fois au cours de ce siĂšcle, ces soldats rendent sa dignitĂ© Ă  la patrie et lui restituent sa place dans le monde. C'Ă©taient les pĂšres des harkis. Le drame des harkis la France honteuse, Aziz Meliani, Ă©d. Perrin, 1993, p. 31 Marcel-Edmond NaegelenModifier Dans l'Ɠuvre française en AlgĂ©rie, il y a, certes, bien des insuffisances, bien des erreurs, bien des fautes, peut-ĂȘtre quelques crimes. Mais ce n'est pas sur quelques taches qui parsĂšment sa façade que l'on juge un Ă©difice. C'est sur architecture gĂ©nĂ©rale. L'AlgĂ©rie est une crĂ©ation française, dont la France doit et peut ĂȘtre fiĂšre. Avant notre arrivĂ©e [...] il n'y avait pas d'AlgĂ©rie. C'Ă©tait de la cĂŽte au Sahara et de TĂ©bessa Ă  Tlemcen le chaos et l'anarchie. Les tribus se combattaient, la guerre et le brigandage Ă©taient partout. Ce pays n'avait pas de nom parce qu'il n'avait pas d'unitĂ©, parce qu'il n'existait pas. Ce sont les Français qui lui donnĂšrent son nom AlgĂ©rie [...]. Nous avons fait ce pays, Ă©conomiquement et mĂȘme politiquement. Et si nous n'y avons pas tout fait, si nous y avons pĂ©chĂ© par sous-dĂ©veloppement, sous-administration, sous-encadrement, du moins lui avions-nous apportĂ© la paix intĂ©rieure et peu Ă  peu le sentiment de son existence. 15 janvier 1957, Marcel-Edmond Naegelen fut dĂ©putĂ© socialiste, ministre et gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie de 1948 Ă  1830-1962, Jeanne CaussĂ©, Bruno de Cessole, Ă©d. Maisonneuve & Larose, 1999, Marcel-Edmond Naegelen, 15 janvier 1957, p. 473 Jean-Claude PerezModifier Il ne faut pas avoir peur des mots c'est un vĂ©ritable racisme anti-arabe qui constitua en derniĂšre analyse le fondement majeur du rejet de l'AlgĂ©rie. Les grands motifs philosophiques et gĂ©nĂ©reux que l'on invoquait libertĂ© des peuples Ă  disposer d'eux-mĂȘmes, lutte contre l'impĂ©rialisme, dĂ©colonisation, furent des leurres politiques, agitĂ©s devant l'opinion, des leurres de propagande, habilement utilisĂ©s pour camoufler cette rĂ©pugnance de se mĂ©langer avec ces gens de lĂ -bas, ceux qui ne seront jamais des Français. Le Sang d'AlgĂ©rie 1992, Jean-Claude Perez, Ă©d. Dualpha, 2006, p. 102-103 Boualem SansalModifier Le Figaro Avez-vous la nostalgie de la prĂ©sence française ?Boualem Sansal Comme 80% des AlgĂ©riens. Ce qui ne veut pas dire que nous sommes nostalgiques de la colonisation. Mais au temps de la prĂ©sence française, l'AlgĂ©rie Ă©tait un beau pays, bien administrĂ©, plus sĂ»r, mĂȘme si de criantes inĂ©galitĂ©s existaient. Beaucoup d'AlgĂ©riens regrettent le dĂ©part des pieds-noirs. S'ils Ă©taient restĂ©s, nous aurions peut-ĂȘtre Ă©vitĂ© cette tragĂ©die. Je suis un iconoclaste qui dĂ©nonce les mensonges de la guerre de libĂ©ration. J'ose toucher Ă  un mythe fondateur, mais un mythe est fait pour ĂȘtre discutĂ©. L'AlgĂ©rie a Ă©tĂ© construite par la France dont elle porte les valeurs du XIXĂšme. Alger est une ville squattĂ©e. Ils sont loin d'avoir trouvĂ© les clĂ©s. Aujourd'hui, elle tourne le dos Ă  la mĂ©diterranĂ©e en regardant vers l'Iran et les pays arabes. Chez nous, les politiques s'expriment comme des imams tĂ©nĂ©breux. La France est le centre du monde par son immense culture et sa libertĂ©. C'est le pays de l'Ă©quilibre par excellence. La libertĂ© est une notion riche et profonde en Occident. Ici, en guise de libertĂ©, c'est le foutoir, l'apostrophe, l'insulte et la bagarre de rues. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 325 Il faut en finit avec ces bĂȘtes immondes, avec ces barbares des temps obscurs, ces porteurs de tĂ©nĂšbres, oublier les serments pleins d'orgueil et de morgue qu'ils ont rĂ©ussi Ă  nous extorquer au sortir de ces annĂ©es de guerre. La lumiĂšre n'est pas avec eux et les lendemains ne chantent jamais que pour les hommes libres. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 335 Quarante ans est un temps honnĂȘte, ce me semble, pour reconnaĂźtre que ces foutus colons ont plus chĂ©ri cette terre que nous qui sommes ses enfants. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 375 Kateb YacineModifier Pendant ces treize siĂšcles, on a arabisĂ© le pays mais on a en mĂȘme temps Ă©crasĂ© le tamazight, forcĂ©ment. Ça va ensemble. L’arabisation ne peut jamais ĂȘtre autre chose que l’écrasement du tamazight. L’arabisation, c’est imposer Ă  un peuple une langue qui n’est pas la sienne, et donc combattre la sienne, la tuer.[...] L’AlgĂ©rie arabo-islamique, c’est une AlgĂ©rie contre elle-mĂȘme, une AlgĂ©rie Ă©trangĂšre Ă  elle-mĂȘme. C’est une AlgĂ©rie imposĂ©e par les armes, parce que l’islam ne se fait pas avec des bonbons et des roses. Il s’est fait dans les larmes et le sang, il s’est fait par l’écrasement, par la violence, par le mĂ©pris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple. On voit le rĂ©sultat. Aux origines des cultures du peuple entretien avec Kateb Yacine » 1987, dans Revue Awal, n° 9/1992 - Hommage Ă  Kateb Yacine, Kateb Yacine, Ă©d. MSH, 1992, p. 127 L'idĂ©ologie de la nation arabe » et l'intĂ©grisme musulman sont les deux principales forces qui s'opposent au progrĂšs [en AlgĂ©rie]. Kateb Yacine, 1985, dans Le poĂšte comme un boxeur, paru Seuil, 1994, Kateb Yacine. Jean-Marie Le PenModifier Ce qu’il faut dire aux AlgĂ©riens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intĂ©grĂ©s. [...] J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral Ă  faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses prĂ©ceptes sont les mĂȘmes que ceux de la religion chrĂ©tienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algĂ©rienne que de race française [...]. Je conclus offrons aux musulmans d’AlgĂ©rie l’entrĂ©e et l’intĂ©gration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant Vous nous coĂ»tez trĂšs cher, vous ĂȘtes un fardeau », disons leur Nous avons besoin de vous . Vous ĂȘtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a dĂ©plorĂ© longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dĂ©valuer le fait d’en avoir cinq ou six millions?Intervention du dĂ©putĂ© Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l'AlgĂ©rie française, le 28 janvier 1958, Ă  l'AssemblĂ©e NationaleJean-Marie Le Pen, 2e sĂ©ance du 29 janvier 1958, AssemblĂ©e Nationale, dans JO - DĂ©bats parlementaires - AssemblĂ©e Nationale 1958, paru 1958, JO. Voir aussiModifier Guerre d'AlgĂ©rie Organisation armĂ©e secrĂšte Harki ConquĂȘte et colonisation de l'AlgĂ©rie Vous pouvez Ă©galement consulter les articles suivants sur les autres projets WikimĂ©dia

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