Du19 au 23 aoĂ»t. Depuis le 19Ăšme siĂšcle Cannes accueille la communautĂ© russe, et chaque fin dâĂ©tĂ©, Cannes cĂ©lĂšbre lâart russe dans toutes ses diversitĂ©s. Concerts, expositions, ballets, cinĂ©ma, thĂ©atre de marionnettes, orchestre symphonique, OpĂ©ra. Port de Cannes avec le Suquet.
Pourlui, dans lâhistoire des arts vivants, « le 20e siĂšcle est et sera pour le ballet, ce que le 19e fut pour lâopĂ©ra et le 18e pour théùtre. Cet art rapide, visuel, sensuel et Ă©motif qui se passe de lâintellect dialectique, doit retrouver sa place dans la vie quotidienne, Ă lâĂ©cole, dans la rue, dans la vie ». Cette conviction il lâa exprimĂ©e pour dire lâangoisse et la
PiÚcede théùtre à l'issue malheureuse Créateur de la page Les solutions et les définitions pour la page célÚbre théùtre russe réputé pour son balai ont été mises à jour le 18 avril 2022, quatre
Moscou: la capitale russe en 20 adresses essentielles. Ville la plus peuplĂ©e dâEurope, Moscou est largement sous-estimĂ©e en tant que destination touristique. Pour la dĂ©couvrir, retrouvez notre sĂ©lection de 20 adresses essentielles (hĂŽtels, restaurants, musĂ©es, bars, clubs) de la ville. Le Four Seasons Hotel Moscou a Ă©tĂ© inaugurĂ©
InformationscomplÚtes et à jour concernant "le célÚbre théùtre russe", compilées par Knowledia Actualités à partir de sources d'actualités du monde entier. Le CélÚbre Théùtre Russe - Knowledia Actualités
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd Há» Trợ Nợ Xáș„u. C'est par procuration que Kirill Serebrennikov, l'"enfant terrible" du théùtre russe assignĂ© Ă rĂ©sidence, a montĂ© mercredi soir les marches du 71e Festival de Cannes pour la projection de son film "Leto" L'Ă©tĂ©, en lice pour la Palme d'or, avant d'ĂȘtre longuement applaudi. Producteurs et acteurs de ce long-mĂ©trage retraçant le parcours d'une lĂ©gende du rock soviĂ©tique, Viktor TsoĂŻ, ont foulĂ© le prestigieux tapis rouge peu avant 20H00 GMT, en arborant un badge avec la photo du rĂ©alisateur. Ils ont ensuite brandi en haut des marches une pancarte blanche oĂč Ă©tait inscrit en noir le nom de Kirill Serebrennikov. Ils l'ont montrĂ©e aussi dans la salle, oĂč le public, debout, les a accueillis avec des applaudissements nourris. Un siĂšge, restĂ© vide, portait le nom du rĂ©alisateur. "Je t'aime, je t'aime tellement, si seulement tu Ă©tais lĂ avec nous", a dĂ©clarĂ© aux camĂ©ras l'actrice Irina Starshenbaum avant de monter les marches, dans un message adressĂ© au cinĂ©aste. "Leto" Ă©tait l'un des deux films projetĂ©s en compĂ©tition ce mercredi en Cannes, avec "Yomeddine", premier film de l'Egyptien Shawky. "Cannes a toujours Ă©tĂ© un lieu de libertĂ©, de libertĂ© de crĂ©ation, de libertĂ© de prĂ©sence des artistes", avait soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du Festival, Thierry FrĂ©maux, en annonçant mi-avril la sĂ©lection en compĂ©tition, pour la premiĂšre fois, du metteur en scĂšne et cinĂ©aste russe de 48 ans, mais aussi de l'Iranien Jafar Panahi, Ă©galement interdit de voyager par TĂ©hĂ©ran. Directeur artistique du Centre Gogol, un théùtre contemporain moscovite rĂ©putĂ©, M. Serebrennikov avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la police en plein tournage de "Leto", dont les chansons ont Ă©tĂ© la bande-son de la perestroĂŻka, Ă la fin des annĂ©es 1980. Le montage avait Ă©tĂ© achevĂ© au domicile du cinĂ©aste. Le cinĂ©aste Ă©tait dĂ©jĂ venu Ă Cannes en 2016 pour dĂ©fendre son film "Le Disciple", retenu dans la section Un Certain regard et rĂ©compensĂ© par le Prix François Chalais. Intelligentsia moscovite Les espoirs des organisateurs de voir Serebrennikov revenir en France ont fait long feu un tribunal russe vient de prolonger son assignation jusqu'au 19 juillet. L'"enfant terrible" du théùtre russe est visĂ© par une affaire de dĂ©tournement de fonds publics qu'il dĂ©nonce comme "absurde". AssignĂ© Ă rĂ©sidence dans l'attente de son procĂšs, il a reçu le soutien de nombreuses personnalitĂ©s artistiques russes et Ă©trangĂšres. Mardi, jour de l'ouverture du Festival de Cannes, la ministre française de la Culture a ainsi gravi les marches en compagnie des producteurs du film. "Nous ne pouvons que manifester notre opprobre forte par rapport Ă cette situation, et notre inquiĂ©tude", a expliquĂ© Ă l'AFP Françoise Nyssen, en rĂ©fĂ©rence aux situations de MM. Serebrennikov et Panahi, dont le film sera projetĂ© samedi. Sans s'opposer ouvertement au prĂ©sident Vladimir Poutine, Serebrennikov avait plusieurs fois critiquĂ© les pressions croissantes exercĂ©es sur la crĂ©ation artistique, motivĂ©es par la dĂ©fense de valeurs conservatrices. Ses oeuvres avant-gardistes, qui ont rĂ©volutionnĂ© la scĂšne théùtrale moscovite en abordant des thĂšmes comme la politique, la religion ou la sexualitĂ©, ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement critiquĂ©es par les militants orthodoxes ou les autoritĂ©s. Il s'est fait connaĂźtre au dĂ©but des annĂ©es 2000 en transformant un théùtre d'Etat, alors en faillite, en une des scĂšnes les plus courues de Moscou. Connu dĂ©sormais sous le nom du Centre Gogol, le lieu devient vite un QG de l'intelligentsia moscovite. Les piĂšces qu'il y accueille provoquent la colĂšre des milieux conservateurs. Beaucoup lui reprochent d'user trop frĂ©quemment de la nuditĂ© et d'injures sur scĂšne, et de se livrer Ă des adaptations trop personnelles des classiques russes. La goutte d'eau de trop pourrait avoir Ă©tĂ© l'annonce d'un ballet dirigĂ© par M. Serebrennikov au cĂ©lĂšbre théùtre du BolchoĂŻ sur le lĂ©gendaire danseur et chorĂ©graphe Rudolf Noureev. Porte-voix des milieux conservateurs, le cinĂ©aste Nikita Mikhalkov avait appelĂ© Ă interdire ce spectacle. Qualifiant de "terrible" la "situation" de MM. Serebrennikov et Panahi, la prĂ©sidente du jury cannois, l'Australienne Cate Blanchett, a toutefois assurĂ© mardi que leurs films seront, comme les autres, jugĂ©s sur leur seule qualitĂ© artistique "Ce n'est pas un Prix Nobel, c'est la Palme d'or..." oc-all-alu-slb/pg 09/05/2018 233929 - Cannes AFP - © 2018 AFP
Le célÚbre théùtre Mariiski ne va pas tar... Le célÚbre théùtre Mariiski ne va pas tarder à inaugurer sa 226Úme saison, mais rencontre toujours un succÚs fou. L'ancien théùtre Kirov doit sans doute son succÚa à des prix encore soviétiques. En effet, pour une dizaine d'euros, vous pourrez assister à des ballets ou opéras de grande classe, dans la plus pure tradition russe, alors qu'il s'agit d'un des théùtres les plus réputés au il faut aimer ce genre d'art, mais vu le prix, l'opéra est mis à portée ne n'importe quelle bourse, à condition d'acheter le billet sur place bien sûr.
Jusqu'au 5 mars, la BibliothĂšque Nationale de France et lĂąâŹâąOpĂ©ra Garnier consacrent une exposition monographique Ă LĂ©on Bakst, dĂ©corateur et costumier des Ballets Russes. Plusieurs salles ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour exposer l'ensemble des Ă
âuvres de LĂ©on Bakst. Ă© DR Sommaire A travers 130 piĂšces provenant de collections publiques et privĂ©es, lĂąâŹâąexposition Bakst, des Ballets Russes Ă la Haute Couture, retrace lĂąâŹâąitinĂ©raire artistique du ĂĂ Magicien des CouleursĂ Ă» dont on cĂ©lĂšbre les 150 ans de la naissance. Tableaux, photographies, costumes, manuscrits, son travail pour la scĂšne, les arts dĂ©coratifs et la mode a influencĂ© les crĂ©ateurs tout au long du XXe siĂšcle. Les Ballets Russes font leur OpĂ©ra Dans la BibliothĂšque-MusĂ©e de l'OpĂ©ra, le travail de ce gĂ©nie avant-gardiste fait le trait dĂąâŹâąunion entre classicisme et modernisme, de Picasso Ă Matisse. LĂ©on Bakst laisse une Ă
âuvre immense, mais peu connue du grand public. De Vivienne Westwood pour les dĂ©filĂ©s de mode Ă Walt Disney pour les dĂ©cors de cinĂ©ma, il a pourtant jouĂ© un grand rĂÂŽle d'initiateur tout au long de sa carriĂšre. DĂ©stinĂ© Ă la piĂšce Narcisse qui fut donnĂ©e au ThĂ©ĂÂątre du ChĂÂątelet, ce costume fut créé en 1911. Ă© DRĂ Cette aquarelle de 1921 pour la Belle au Bois Dormant est une commande du thĂ©ĂÂątre de l'Alhambra, Ă Londres. Ă© DR LĂ©on Bakst, rĂ©fĂ©rence des crĂ©ateurs DerriĂšres les vitrines, vous dĂ©couvrirez la profusion des crĂ©ations de lĂąâŹâąartiste auquel ont rendu hommage Christian Lacroix, Karl Lagerfeld pour ChloĂ©, John Galliano pour Dior et Yves Saint Laurent. L'exposition est une invitation Ă voyager dans un univers fĂ©erique avec des sultanes, danseuses des Mille et Une Nuits, bacchantes antiques et pages du Grand SiĂšcle. FabuleuxĂ ! Sous le crayon de l'artiste, les programmes des Ballets Russes devenaient un pur plaisir pour les yeux. Ă© DR Ballets Russes, l'Art dĂ©coratif Ă son zĂ©
1On a beaucoup Ă©crit sur la personne et lâĆuvre de Serge Diaghilev, et on a cherchĂ© Ă reproduire son portrait. Pourtant, contrairement Ă ce que lâon pourrait penser, on possĂšde trĂšs peu dâimages de lui et ce sont toujours les mĂȘmes, qui passent dâouvrage en ouvrage. Diaghilev nâaimait pas se faire photographier. Un jour, en Russie, un amateur de ballets et collectionneur lui demanda sâil pouvait avoir son portrait. Diaghilev refusa catĂ©goriquement, arguant que sa personne ne prĂ©sentait aucun intĂ©rĂȘt. Sa rĂ©ponse semble plus coquette que sincĂšre de la part dâun homme dĂ©jĂ illustre. Pourtant, Ă en croire le tĂ©moignage de ses proches, Diaghilev nâaimait rĂ©ellement pas les photos, dangereusement rĂ©vĂ©latrices des ravages du temps. Toute sa vie, il a Ă©tĂ© hantĂ© par le temps qui passe. Son secrĂ©taire Boris Kochno le confirme Diaghilev interdisait Ă ses amis de le photographier ou de rĂ©aliser son portrait. Il se dĂ©tournait mĂȘme des miroirs⊠2Sur les quelques images conservĂ©es, on voit un monsieur clinquant, sĂ»r de lui, dâune Ă©lĂ©gance Ă la limite du bon goĂ»t. La ballerine Tamara Karsavina le trouve trĂšs photogĂ©nique, car selon elle, sa personnalitĂ© hors du commun ressort immanquablement sur chaque photo. Elle a trĂšs certainement raison son visage montre en effet lâhomme aux grandes ambitions quâil Ă©tait. Une autre ballerine, Bronislava Nijinska, compare son visage, menaçant et attirant, avec celui dâun bouledogue, dĂ©courageant Ă lâavance toute approche amicale. Jean Cocteau reprend cette image en y ajoutant une petite prĂ©cision un visage de bouledogue, mais avec un sourire de bĂ©bĂ© crocodile. Comme si Cocteau savait comment sourient les bĂ©bĂ©s crocodiles⊠Parmi les comparaisons animaliĂšres, il arrive aussi que lâon surnomme Diaghilev le chinchilla », Ă cause de la mĂšche gris argentĂ© quâil portait au cĂŽtĂ© droit dans ses cheveux noir de jais. 3Pour quelques amis russes, le dessin de ses lĂšvres nâest pas sans rappeler les traits de Pierre le grand. Diaghilev en tire une certaine fiertĂ©. Plus quâune similitude, câest Ă ses yeux un vĂ©ritable air de famille. Il affirme en effet que le sang de Pierre le grand coule dans ses veines et se plaĂźt Ă raconter une obscure histoire selon laquelle sa grand-mĂšre, descendante de lâordonnance de Pierre le grand, Ă©tait si proche du tsar que⊠Si Pierre le grand Ă©tait dâune taille excĂ©dant deux mĂštres, son descendant prĂ©sumĂ© a une tĂȘte si grosse, quâil doit faire faire ses chapeaux sur mesure. 4Serge Diaghilev fait partie de ces hommes malheureux dont parlait Victor Hugo, qui ne parviennent pas, Ă lâinstar de Gustave Eiffel, Ă dĂ©tacher leur nom dâune de leurs crĂ©ations, comme si leur Ćuvre se rĂ©duisait Ă elle seule. Car le nom de Diaghilev est liĂ© pour toujours Ă la Compagnie des Ballets Russes dont il est le fondateur. Il nâen demeure pas moins que si Diaghilev, par ailleurs historien, critique dâart Ă©minent et bibliophile reconnu, nâavait pas Ă©tĂ© Ă lâorigine de ce phĂ©nomĂšne artistique, son nom ne serait restĂ© que dans lâhistoire nationale de la Russie. 2 R. Nijinsky, Nijinsky, Paris, DenoĂ«l et Stelle, 1934, p. 68. 5Serge Diaghilev est un homme de grandes entreprises. Utilisant la fenĂȘtre » jadis ouverte sur le monde par Pierre le grand, il exporte lâart russe en Europe, le dĂ©pouillant du mĂȘme coup de son aspect provincial et folklorique. Ses amis crĂ©ateurs lâappellent Artifex Maximus, titre Ă la fois flatteur et dĂ©cevant aux yeux de celui qui se veut surtout un artiste crĂ©ateur. PassionnĂ© par la musique, Diaghilev rĂȘve de devenir compositeur et suit les cours dâharmonie au conservatoire de Saint-PĂ©tersbourg sous la direction de Rimski-Korsakov. Mais le cĂ©lĂšbre compositeur et pĂ©dagogue lui dit un jour Faites ce que vous voulez [âŠ] mais promettez-moi de ne jamais devenir compositeur2 ». Diaghilev se met alors au piano avec une certaine virtuositĂ© sans toutefois devenir un grand pianiste. DotĂ© dâune agrĂ©able voix de baryton, il Ă©tudie Ă©galement le chant avec une cĂ©lĂ©britĂ© de lâĂ©poque, lâItalien Cotogni. Mais il ne deviendra pas chanteur professionnel. ParallĂšlement, il suit des Ă©tudes de droit⊠mais ne sera pas non plus juriste. Serge Diaghilev. 3 Arthur Gold et Robert Fizdale, Misia, Paris, Gallimard, 1981, 6Ă vingt-trois ans, Diaghilev Ă©crit avec une perspicacitĂ© facĂ©tieuse Je suis premiĂšrement un charlatan, encore quâassez brillant. DeuxiĂšmement, un grand charmeur. TroisiĂšmement, je nâai peur de personne. QuatriĂšmement, je suis un homme douĂ© dâune grande logique et de fort peu de scrupules. CinquiĂšmement, il semble que je nâaie aucun talent vĂ©ritable. Je crois nĂ©anmoins avoir trouvĂ© ma vraie vocation celle de MĂ©cĂšne. Jâai tout ce quâil faut, sauf lâargent⊠Mais ça viendra3. » Rares sont les personnes qui, Ă cet Ăąge, ont si bien cernĂ© leur vocation. 7Avec le temps Diaghilev fera partie de ces hommes dont parlait Kandinsky, douĂ©s dâune mystĂ©rieuse puissance de vision, de ceux qui montrent le chemin et traĂźnent Ă leur suite le lourd chariot de lâhumanitĂ©. Diaghilev a traĂźnĂ© toute sa vie le lourd chariot de lâart national russe Ă la conquĂȘte de lâOccident. 8Diaghilev commence en 1906 sa campagne dâexportation de lâart national Ă lâĂ©tranger en faisant venir Ă Paris une exposition rĂ©trospective de peinture russe. LâannĂ©e suivante, il organise des concerts de musique russe Ă lâOpĂ©ra de Paris. en 1908, il est temps selon lui de montrer lâopĂ©ra national aux Parisiens ce sera Boris Godounov, de Moussorgski, avec la cĂ©lĂšbre basse Chaliapine dans le rĂŽle titre rappelons que, pour TchaĂŻkovski, voir ces Ćuvres sur la scĂšne de lâOpĂ©ra de Paris Ă©tait un rĂȘve irrĂ©alisable. Enfin, en 1909, câest le tour des ballets. Et pourtant, faire connaĂźtre les ballets nationaux Ă lâĂ©tranger ne faisait pas initialement partie des projets de Diaghilev. Câest Ă un hasard, ou plutĂŽt Ă un concours de circonstances, quâon doit le spectacle du 19 mai 1909 au théùtre du ChĂątelet Ă Paris, qui inaugure les Saisons des dĂ©sormais fameux Ballets Russes. 9Tout commence Ă Saint-PĂ©tersbourg deux annĂ©es plus tĂŽt, en 1907. Un soir du mois de novembre, Diaghilev assiste Ă la premiĂšre du ballet Le Pavillon dâArmide au théùtre Mariinski. EnthousiasmĂ©, comme du reste lâensemble du public, il sâĂ©crie, en proie Ă une grande agitation Il faut montrer cela Ă lâĂ©tranger ! » Ce ballet fait certes partie de la programmation, mais non du rĂ©pertoire du théùtre impĂ©rial et il est ainsi programmĂ© en seconde partie de soirĂ©e, aprĂšs le Lac des cygnes de TchaĂŻkovski. La direction du théùtre Mariinski espĂšre peut-ĂȘtre que le public, fatiguĂ© par une si longue soirĂ©e, ne restera pas jusquâau bout. Pourtant il tient bon, personne ne quitte la salle et câest mĂȘme un vĂ©ritable triomphe. 10Câest le peintre et critique dâart Alexandre Benois qui est Ă lâorigine du Pavillon dâArmide, et non la direction du théùtre, encore moins un chorĂ©graphe ou un compositeur. Câest la rĂ©alisation, dit-il, de son rĂȘve dâenfant. 11Alexandre Benois est lâinspirateur et lâinitiateur du cercle artistique et intellectuel de ses amis pĂ©tersbourgeois, tous amateurs dâart. Câest une Ă©lite dâhommes cultivĂ©s et Serge Diaghilev est admis parmi eux en qualitĂ© de cousin de province. Il dĂ©barque en effet de sa province natale, mais devient rapidement membre Ă part entiĂšre et il fera tout son possible pour rĂ©aliser leurs projets communs. Alexandre Benois par LĂ©on Bakst. 4 D. Sarabianov, LâArt russe, du nĂ©oclassicisme Ă lâavant-garde, Paris, Albin Michel, 1990, p. 222. 12Leur raison dâĂȘtre sâenracine dans lâamour pour les formes dâart les plus variĂ©es, sur lesquelles ils ont de vastes connaissances Ils Ă©taient des dilettantes et cultivaient une sorte dâamateurisme de talent4. » 13Parmi les membres de ce cercle restreint on compte quelques enfants dâartistes illustres. Câest prĂ©cisĂ©ment le cas dâAlexandre Benois. Son pĂšre, Nicolas Benois, est un architecte de renom dont on peut voir les Ćuvres aux environs de Saint-PĂ©tersbourg, Ă Peterhof et Pavlovsk. Son grand-pĂšre maternel est Ă©galement architecte albert Kavos, auquel on doit la reconstruction du théùtre BolchoĂŻ Ă Moscou et celle du théùtre Mariinski Ă Saint-PĂ©tersbourg Kavos a Ă©galement participĂ© au concours pour lâOpĂ©ra de Paris, remportĂ©, comme on le sait, par Charles Garnier. Dâorigine italienne, la famille Kavos compte de nombreux musiciens et collectionneurs dâart. Alexandre Benois est dĂšs sa plus tendre enfance entourĂ© de toiles de maĂźtres rapportĂ©es de son Italie natale par le compositeur Katarino Kavos Ă la fin du xviiie siĂšcle. Le tableau le plus important de cette collection se trouve actuellement au musĂ©e de lâermitage Ă Saint-PĂ©tersbourg. Il sâagit de la Madonne de LĂ©onard de Vinci, dite Madonna Benois » car le tableau achetĂ© celui-ci en Russie a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© au musĂ©e par la famille Benois. 14Alexandre Benois appartient Ă un vĂ©ritable clan artistique » Ă lâorigine duquel est un certain Louis Jules Benois, pĂątissier confiseur de son Ă©tat. Fuyant la RĂ©volution française, il sâinstalle Ă Saint-PĂ©tersbourg et donne naissance Ă toute la lignĂ©e artistique des Benois, les plus russes des tĂȘtes dâorigine française, qui ne manquent pas en Russie Ă cette Ă©poque-lĂ . 15Alexandre Benois, comme ses amis dilettanti » cultivĂ©s, cultive une grande tendresse pour le passĂ© et le dĂ©sir dâen faire valoir les mĂ©rites. RĂȘveur rĂ©trospectif », peintre de profession, Benois est passionnĂ© par le grand SiĂšcle français, dont il espĂšre bien tirer un sujet⊠pour un ballet, en spectateur assidu et amateur passionnĂ© de danse quâil est. Depuis sa prime jeunesse, il rĂȘve de rĂ©aliser un ballet pour lequel il serait, outre le dĂ©corateur, lâauteur de lâargument et le metteur en scĂšne. Il envisage mĂȘme dâen composer la musique et sâadonne des heures durant Ă lâimprovisation. Cependant, au vu des rĂ©sultats, il est forcĂ© de renoncer⊠5 Nicolas Tcherepnine est lâun des fondateurs du conservatoire russe de Paris oĂč il finira sa vie. Il ... 16Câest dans une nouvelle de ThĂ©ophile Gauthier quâil trouve un thĂšme lui permettant dâĂ©voquer lâĂ©poque de Louis XIV, Ă©poque romantique, splendide et mystĂ©rieuse câest ainsi, tout du moins, quâil se la figure. Ce rĂ©cit, dont le titre est Omphale et qui Ă©voque en fait lâĂ©poque de Louis XV plutĂŽt que celle de Louis XIV, lui sert de point de dĂ©part pour le canevas de son futur spectacle, Le Pavillon dâArmide. Il ne lui reste quâĂ trouver un compositeur pour son Ćuvre quâil imagine Ă mi-chemin entre les ballets de la cour de Versailles et les ballets romantiques du xixe siĂšcle. Il le trouve en la personne de Nicolas Tcherepnine, membre du mĂȘme cercle artistique, mais aussi parent par alliance dâAlexandre Benois. ĂlĂšve de Rimski-Korsakov, jeune homme cultivĂ© et douĂ©, Nicolas Tcherepnine sort tout juste du conservatoire de Saint-PĂ©tersbourg5. Les deux crĂ©ateurs prĂ©sentent en 1903 leur projet au directeur du théùtre Mariinski, grand amateur, entre autres choses, de valses, et qui commence dâailleurs par sâenquĂ©rir de la prĂ©sence de valses dans le spectacle. Ce nâest Ă©videmment pas prĂ©vu, puisquâon ne dansait pas la valse Ă la cour de Louis XIV. Mais Tcherepnine sauve la situation en assurant Ă cet amateur inconditionnel que quelques valses plaisantes figureront dans lâĆuvre et en effet, deux valses figureront dans la version finale du ballet. La direction achĂšte le projet, offrant aux auteurs une somme consĂ©quente supĂ©rieure, mĂȘme, Ă ce quâavait reçu TchaĂŻkovski pour le Lac des cygnes. Pourtant, tout reste en sommeil pendant quatre ans, au point que Benois pense quâil a, en tant que critique dâart, dĂ©plu Ă la direction du théùtre en critiquant certains de ses spectacles. 6 Elle se mariera avec le grand duc AndrĂ© et terminera sa vie Ă Paris. Elle est enterrĂ©e au cimetiĂšre ... 17Le hasard veut quâau mĂȘme moment, le jeune chorĂ©graphe Michel Fokine, enseignant Ă lâĂcole de danse de Saint-PĂ©tersbourg, cherche un ballet pour son spectacle de fin dâannĂ©e. un jour, il entend en concert lâĆuvre de Tcherepnine qui, en attendant la crĂ©ation du ballet Le Pavillon dâArmide, prĂ©sente sa musique sous forme de suite. Le chorĂ©graphe trouve la musique plaisante et non acadĂ©mique. Il propose au compositeur dâen faire un ballet, et se montre trĂšs surpris dâapprendre que celui-ci est dĂ©jĂ Ă©crit⊠Michel Fokine monte alors un ballet sur la musique de la Suite. Son spectacle est une rĂ©ussite. Le succĂšs est tel quâon dĂ©cide enfin de crĂ©er le ballet, certes raccourci en un seul acte Ă trois tableaux, sur la scĂšne du théùtre Mariinski. Alexandre Benois est chargĂ© du dĂ©cor, des costumes et de la direction gĂ©nĂ©rale, câest-Ă -dire de tout ce dont il rĂȘvait. Le rĂŽle principal dâArmide est attribuĂ© Ă une brillante ballerine, Mathilda KchessinskaĂŻa, proche de la famille impĂ©riale6. Ce statut semble la libĂ©rer de toute obligation puisque soudain, quelques jours avant la premiĂšre et sans motif plausible, elle refuse de danser. Câest donc Anna Pavlova, ballerine non moins brillante, qui la remplace, en quelque sorte, au pied levĂ©. Dans ce spectacle apparaĂźt pour la premiĂšre fois Vaslav Nijinski, danseur fraĂźchement Ă©moulu de lâĂcole de danse de Saint-PĂ©tersbourg. Sur la proposition insistante du chorĂ©graphe Michel Fokine, Benois crĂ©e spĂ©cialement pour lui le rĂŽle de lâesclave favori dâArmide », qui nâĂ©tait pas initialement prĂ©vu. 7 Boris Kochno, Diaghilev et les Ballets russes, Paris, Fayard, 1973, p. 9. 18La premiĂšre du Pavillon dâArmide a lieu le 25 novembre 1907. Selon Benois, une excitation de curiositĂ© rĂšgne dans le public. Fait dĂ©cisif pour lâavenir du ballet dans la salle, parmi les spectateurs enthousiasmĂ©s, se trouve Serge Diaghilev. Il est lui aussi en proie Ă une grande agitation et sâĂ©crie VoilĂ ce quâil faut montrer en Europe, voilĂ ce que nous porterons Ă Paris7 ! » 19Que peut donc voir de si foudroyant cet homme rĂ©putĂ© pour son flair quasi infaillible et son regard visionnaire sur les Ćuvres ? Diaghilev apprĂ©cie prĂ©cisĂ©ment ce que les critiques russes reprochent au spectacle la prĂ©dominance des dĂ©cors et des costumes sur la musique et la danse ce qui nâa rien dâĂ©tonnant, ce ballet ayant Ă©tĂ© conçu par un peintre dĂ©corateur. Lâapproche musicale, elle aussi, est neuve. Si les costumes sont certes de lâĂ©poque de Louis XIV, la musique, incluant des valses, est, par contraste, du temps prĂ©sent. 20Quant Ă la danse, elle dĂ©voile un phĂ©nomĂšne inĂ©dit jusquâalors lâapparition dâun danseur Ă©toile homme, marquant lâabolition de la suprĂ©matie des danseuses. En effet, le jeune Nijinski dĂ©fie les lois de la pesanteur par son don de lâĂ©lĂ©vation et la hauteur phĂ©nomĂ©nale de ses sauts il est Ă©galement notoire que Diaghilev a plus dâaffinitĂ©s avec la grĂące masculine que fĂ©minine. 21Enfin, Diaghilev, envisageant de montrer le ballet Ă Paris, apprĂ©cie le choix du sujet qui, sans aucun doute, plaira aux Français, toujours intĂ©ressĂ©s par ce qui les concerne⊠Le Pavillon dâArmide rĂ©vĂšlera le cĂŽtĂ© romantique de la France du Grand SiĂšcle, vue par des yeux russes.
De nombreux danseurs, compositeurs, artistes, chorĂ©graphes et entrepreneurs russes ont travaillĂ© pour les Ballets russes, un projet russe qui a conquis l'Europe au dĂ©but du XXe siĂšcle. Ces femmes et ces hommes au talent immense ont rĂ©pandu la renommĂ©e du ballet russe, rendant la culture russe Ă la mode Ă travers le Diaghilev, imprĂ©sario de ballet et fondateur des Ballets russesPortrait de Serge Diaghilev par Valentin Serov MusĂ©e Russe ImprĂ©sario de ballet de talent, Serge Diaghilev a jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans la diffusion de la culture russe au niveau international. Il a fondĂ© les Saisons Russes, projet qui a donnĂ© naissance aux Ballets russes, et a renforcĂ© la renommĂ©e de cette forme d'art russe par excellence auprĂšs du public international, obtenant de ce fait une influence majeure sur l'avenir du monde de la culture. Ă partir de 1906, les plus belles reprĂ©sentations de l'art, de la musique classique, de l'opĂ©ra et, plus tard, du ballet venu de Russie, ont fait le tour de l'Europe, obtenant la reconnaissance des critiques, et conquĂ©rant partout lâadmiration du aussi La rĂ©volution artistique de Serge DiaghilevEn fait, Diaghilev a bouleversĂ© la nature mĂȘme du ballet classique russe, le rendant plus innovant, bref et plein de dĂ©corations afin d'Ă©blouir le public russes Ă SĂ©ville. Serge Diaghilev au centre. LĂ©onide Massine, Lidia Lopokova, Lioubov Tchernicheva, SergueĂŻ Grigoriev. Legion Media J'ai pensĂ© Ă crĂ©er une nouvelle forme de ballet plus concise, qui serait un phĂ©nomĂšne d'art autosuffisant, et qui inclurait les trois facteurs importants du ballet â la musique, le dessin et la chorĂ©graphie. Ces aspects seraient fusionnĂ©s beaucoup plus intimement qu'ils ne lâĂ©taient dans le passĂ© », a Ă©crit plus tard Diaghilev dans ses mĂ©moires en artistes europĂ©ens de premier plan ont Ă©galement travaillĂ© sur les dĂ©cors et les costumes des Ballets russes, tels que Pablo Picasso, Coco Chanel et Henri Matisse. Mais le compositeur Igor Stravinsky a Ă©tĂ© l'une des plus grandes dĂ©couvertes » de Nijinsky, danseur de balletVaslav Nijinsky Global Look Press L'une des Ă©toiles les plus brillantes des Ballets russes, Vaslav Nijinsky a connu une carriĂšre impressionnante, mais courte et tragique. Son style de danse Ă©tait simultanĂ©ment fort et lĂ©ger. Il a stupĂ©fait le public avec ses sauts Ă couper le souffle, donnant lâimpression de voler aussi Le ballet russe de A Ă Z toute lâhistoire dâun phĂ©nomĂšne culturelTout en lui Ă©tait surprenant et Ă©trange, mĂȘme l'arithmĂ©tique de sa vie 10 ans d'enfance, 10 ans Ă l'Ă©cole de ballet, 10 annĂ©es extraordinaires sur scĂšne â au total, 30 ans. AprĂšs une rupture personnelle et professionnelle avec Diaghilev, il a passĂ© encore 30 ans dans un asile psychiatrique en Suisse, ainsi que dans diverses cliniques europĂ©ennes. SâĂ©tant vu diagnostiquer une schizophrĂ©nie, il a Ă©tĂ© presque a Ă©tĂ© l'idole absolue et acclamĂ©e de son Ă©poque, pĂ©trifiant le public avec son style de danse et ses innovations en matiĂšre de ballet moderne. AprĂšs l'avoir vu sur scĂšne, l'actrice Sarah Bernhardt a confiĂ© qu'elle avait vu le plus grand des acteurs. Auguste Rodin admirait la parfaite plasticitĂ© du danseur, et Charlie Chaplin essaya mĂȘme de faire secrĂštement une vidĂ©o de lui, ce qui Ă©tait absolument interdit par plus de Nijinsky, les Ballets russes sont devenus cĂ©lĂšbres pour le travail de nombreux danseurs de ballet reconnus Anna Pavlova, LĂ©onide Massine, MikhaĂŻl Fokine, Serge Lifar et bien d' Pavlova, prima ballerinaAnna Pavlova dans le rĂŽle de la Sylphide Ă lâaffiche des Saisons russes de Diaghilev, 1909, Paris BibliothĂšque d'Ătat de Russie Anna Pavlova Ă©tait un gĂ©nie dansant et devint le symbole des Ballets russes. Peinte pour les affiches officielles par le cĂ©lĂšbre portraitiste russe Valentin Serov, Pavlova Ă©tait une vĂ©ritable star aussi Cinq danseuses qui ont donnĂ© ses lettres de noblesse au ballet russePavlova persuada mĂȘme Diaghilev d'inclure le ballet national dans le programme des Ballets russes, une dĂ©cision qui rendit le projet encore plus populaire. Pavlova est un nuage qui plane au-dessus de la terre », a Ă©crit la presse Ă ce moment-lĂ . Son incarnation artistique d'un cygne mourant sur la musique de Saint-SaĂ«ns, spĂ©cialement conçue pour les Ballets russes, procura l'immortalitĂ© Ă son magnifique hĂ©ritage, Pavlova reste toujours chĂšre Ă de nombreux amateurs de ballet Ă travers le monde. En Australie, un cĂ©lĂšbre gĂąteau est nommĂ© en son honneur ; la Hollande a quant Ă elle une tulipe appelĂ©e Anna Pavlova ».LĂ©on Bakst, peintre et artiste de théùtreL'esquisse de LĂ©on Bakst pour le ballet ShĂ©hĂ©razade Global Look Press Cet artiste rĂ©volutionnaire a enivrĂ© Paris, rendant les Français accrocs Ă la culture russe. La mode Ă la russe » a commencĂ© Ă faire furie en grande partie grĂące aux dĂ©corations et aux costumes de scĂšne de a obtenu une grande renommĂ©e avec ses extraordinaires dĂ©cors de contes de fĂ©es pour les productions des Ballets russes ClĂ©opĂątre, ShĂ©hĂ©razade, Carnaval et Narcisse. Selon Bakst, mĂȘme les plus infimes dĂ©tails des costumes, leur couleur et leur conception visaient Ă mettre l'accent sur la plasticitĂ© et la souplesse des danseurs de Bakst. L'esquisse pour le ballet La Belle au bois dormant Global Look Press Lire aussi LĂ©on Bakst, cet artiste qui bouleversa la mode et le théùtreIl est devenu l'un des artistes les plus populaires de Paris, travaillant sur le design d'intĂ©rieurs, de meubles, dâaccessoires et dâustensiles, et crĂ©ant Ă©galement des bijoux et mĂȘme des voitures. Bakst a rĂ©ussi Ă saisir le nerf insaisissable de Paris, qui dĂ©cide de la mode. En ce moment son influence touche tout Paris - des robes de dames aux expositions d'art », a Ă©crit le poĂšte russe Maximilian Volochine sur l' Stravinsky, compositeurIgor Stravinsky Evans Picture Library/Global Look Press DĂ©couvert par Serge Diaghilev, le jeune Ă©tudiant en droit et gĂ©nie musical Igor Stravinsky est devenu l'un des compositeurs les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle avec ses chefs-d'Ćuvre Ă©crits pour les Ballets russes lâOiseau de feu, Petrouchka et le Sacre du printemps. Ces Ćuvres sont toutes Ă©crites sous l'influence de la musique folklorique russe, et ont Ă©tĂ© conçues pour un grand musique de Stravinsky, cependant, se rĂ©vĂ©la trop moderne pour ses contemporains. La premiĂšre du Sacre du printemps a causĂ© un tollĂ©, provoquant des pugilats parmi ses partisans et ses dĂ©tracteurs, et le deuxiĂšme acte a dĂ» ĂȘtre donnĂ© en prĂ©sence de la aussi Igor Stravinsky, lâhomme qui captura l'oiseau de feuPendant des dĂ©cennies, Stravinsky a vĂ©cu en France, puis aux Ătats-Unis, composant des ballets et des opĂ©ras. Son hĂ©ritage est extraordinaire et diversifiĂ©, mais la musique composĂ©e pour les Ballets russes reste la plus cĂ©lĂšbre du Balanchine, chorĂ©grapheGeorge Balanchine Getty Images AprĂšs avoir fait des Ă©tudes de danse professionnelle Ă l'Ă©cole du théùtre Mariinsky, George Balanchine a travaillĂ© comme chorĂ©graphe avec les Ballets russes, mettant en scĂšne dix ballets, dont Apollon sur la musique de Stravinsky. Ce ballet est considĂ©rĂ© comme l'un des meilleurs exemples de chorĂ©graphie de ballet en travaillant avec les Ballets russes, Balanchine et Stravinsky ont entamĂ© une coopĂ©ration professionnelle de longue durĂ©e, et Balanchine a trouvĂ© son credo crĂ©atif Voir la musique, entendre la danse ».Lire aussi Ces classiques qui ont fait la gloire du ballet russeAprĂšs la mort de Diaghilev, Balanchine dĂ©mĂ©nagea aux Ătats-Unis et devint le rĂ©formateur et le pĂšre du Modern American Ballet il est le fondateur du New York City Ballet, ainsi que le fondateur du Ballet nĂ©oclassique le destin incroyable de la lĂ©gende du ballet russe MaĂŻa PlissetskaĂŻa dans notre autre publication. Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire. Recevez le meilleur de nos publications hebdomadaires directement dans votre messagerie.
célÚbre théùtre russe réputé pour son ballet